Le blocage du bras, oui, mais le poignet !

Bonjour,

Ce qui semble évident pour un tireur, c'est le blocage ... Hors pour moi, çà ne l'est pas, mais pas du tout !
J'ai le poignet mou comme de la guimauve, et pour parfaire l'ensemble, je me crispe au moment du lâcher !

Trop crispé, le canon descend vers l'intérieur, trop souple, il remonte légèrement sous l'impulsion d'une arme qui n'a pourtant pratiquement pas de recul (air 10 J)

Avez-vous des conseils ou des exercices à me proposer pour corriger ou dois-je persévérer, çà viendra en pratiquant ?

Mes essais n'étant pas mauvais au pistolet 10 m, j'ai eu droit à un cours particulier du président de mon club, qui manque autant de patience que de diplomatie !
Merci d'avance pour tous vos conseils, je n'ai pas envie de me faire enguirlander à nouveau la semaine prochaine 

...il existe des outils spécifiques pour renforcer les muscles qui verrouillent le poignet : soit à ressort (crispateur), soit des balles en mousse ou gélatine compacte...

...je m'en suis servi après un accident, et c'est très efficace

la règle de base
c'est en forgeant qu'on devient forgeron

par contre, je ne comprend pas tout
tu aurait une différence de verrouillage du poignet avant et pendant le coup ?

tente de faire le tir les yeux fermés, cela aide à sentir son corps

Un petit exercice qui traine dans mon "grenier"


Procéder à un tir complet les yeux fermés. Le but étant toujours de ressentir se qui se passe à l'intérieur de son corps. Ne pas hésiter à "forcer" légèrement sur les verrouillages, afin d'enregistrer les diverses sensations. Il faut quand même prendre conscience qu'une position ne se construit pas en quelques jours.

Des crispateurs, j'en ai acheté, mais recouverts de mousse, là encore mon président n'était pas d'accord. Pour lui, ils doivent être ergonomiques et m'habituer à la sensation de la crosse ...

En effet, rien ne remplace l'exercice, je me suis encore entrainé cet après midi dans le garage. En forçant le trait, j'arrive à bloquer le poignet également, reste à en faire un acte naturel.

Mais j'ai toujours ce sursaut au moment du lâché, indépendant de l'action sur la détente !

Bref, je vais persévérer, je ne m'attendais pas à faire autant de sport 
Je verrai avec le club s'ils m'accordent de faire des trous partout, sinon je ferai l'exercice yeux fermés à la maison !
Encore merci ...

Le débutant a écrit:
Mais j'ai toujours ce sursaut au moment du lâché, indépendant de l'action sur la détente !

...çà, je l'ai vécu à mes débuts (au siècle dernier, si si ), et "on" me l'a fait passer par des exercices très simples

...je regrette tout à fait que la méthode employée, particulièrement efficace, ne puisse être explicitée en public...parce que oui, les choses les plus simples peuvent être plus ou moins dévoyées par des irresponsables, et devenir dangereuses

Le débutant a écrit:Mais j'ai toujours ce sursaut au moment du lâché, indépendant de l'action sur la détente !

OK

Serrage beaucoup trop important du poignet. Tu es en crispation

Un "truc" qui me viens d'un tireur local (plusieurs participations aux jeux quand même )

Pour vérifier si le serrage n'est pas trop fort : lorsque tu lève l'arme (cela ne marche que pour le tir à bras franc) tu dois avoir la sensation de mettre juste la force nécessaire pour lever l'arme

le verrouillage, c'est dans la tête, ce n'est surtout pas musculaire : le poignet est verrouillé quand je le décide, sans avoir à contracter les muscles de l'avant bras.
Quand le poignet est verrouillé ainsi main ouverte (sans arme) les doigts doivent pouvoir pianoter librement et rapidement, ce qui n'est pas possible si le verrouillage est musculaire.

...cher eole, tu mets le doigt sur un point particulièrement difficile à mettre en application (et aussi à expliquer ) : l'immobilité sans la crispation.

...tout çà parce que l'immobilité en bout de bras doit s'obtenir par des blocages qui ont lieu en amont, et pas au niveau de la main...j'ai toujours pensé que cette sensation se travaillait ailleurs que sur les stands de tir, avant d'espérer la mettre en application "pour de vrai"...il est préférable de bien connaître son corps

c'est facile à montrer, mais difficile à expliquer

...cher eole, je peux te donner une approche...mais sans plus, car la suite n'est pas exactement facile à expliquer...

...au lieu de prendre la visée avec une arme, on essaye de le faire en tenant une allumette bien droite entre le bout du pouce et l'index ...c'est tout bête dit comme çà, mais le bout de l'allumette peut très bien figurer un guidon...le but étant que ce "guidon" n'ait pas la tremblotte...

...quand on y arrive, c'est que le bras est suffisamment bloqué depuis l'épaule, et la tension nécessaire pour tenir l'allumette génère rarement des tremblements par crispation

...quand une arme est tenue par la suite, à l'exception de "la pince" pouce/majeur, il ne doit pas y avoir de tensions supplémentaires sur les autres doigts...à dire, facile ; à faire, heu... 

...il est nécessaire d'éviter d'enflammer l'allumette