le tireur (au pistolet)...bases.

Bien sur Python! Encore quelques petits trucs à venir et la lumière va poindre

... facile, cher Python : au lieu de tenter de tout mettre en application en même temps , on fait comme pour bâtir sa maison : une brique après l'autre oui, toute une palette, non
...d'abord, le tri : tout ce que l'on peut apprendre ou travailler sans mettre les pieds dans un stand ; c'est souvent bien préférable, car on est à l'abri de plein de choses : interférences diverses , bavardages incessants, influences néfastes , fébrilité du tir, etc...
...pour sentir où et comment poser son centre de gravité par exemple, autant on est loin du bruit et autres fureurs, mieux on se porte, et plus on est attentif à soi ...trouver sur quel point précis on a le meilleur calage de l'épaule côté arme aussi...
...l'idéal est d'arriver au stand en faisant déjà tout bien comme il faut : y'a plus qu'à tirer ...

Python a écrit:Et dire que le sujet le tireur (au pistolet)...bases. si il y a un topic sur les détails Je crains le pire il y a de la migraine dans l'air pour comprendre et appliquer tout ça

C'était plus simple le tir avant, avant quoi avant qui

attention, je ne pense pas que Robert donne le secret pour tirer comme un dieu tout de suite
pour ma part, ce qu'il dit sur la position, j'en découvre encore au bout de 30 ans de tir
et pas que pour la position, pour l'ensemble de notre sport en fait, maintenant j'attaque les connaissances quand je n'ai peut être plus les capacités physiques qui me permettrait de mettre en adéquation ce que je sais en théorie

quand on rattaque avec des notions nouvelles, il faut surtout accepter de repartir à zéro, donc avoir un voire deux ans de baisse significative avant de repartir à la hausse, et de rester en haut

...je n'ai en aucune façon dans l'idée de "former" des tireurs
...l'entreprise serait bien trop vaste pour ma petite tête
...en revanche, ce que j'essaye de faire, c'est une compilation de tout ce qu'il est si facile d'oublier ...ou qu'éventuellement jamais personne ne vous a appris...un timide essai de rassemblement du savoir...ou ce que l'on piétine volontiers, quand on ne s'assied pas dessus , alors que le simple bon sens demanderait que ce soit toujours mis en application
...depuis quelques temps, ce post me donne le vertige pour une raison bien précise : je m'aperçois que j'apprends

...j'apprends et je mesure le gouffre de tout ce que je sais, et que j'ai mal ou pas mis en application , par paresse, vanité, excès de confiance ou autres mesquineries...j'en suis tout à fait désolé
...combien de doctes conseils, jadis reçus, sont passés à la trappe...combien de tuyaux donnés par des Maîtres en la matière, qui sont restés entre les os du crâne, maintenant découverts avec poussière et toiles d'araîgnées...je ne vous cache pas qu'en espérant faire le bien, je me suis fait du mal, mais comme les vieux bourricots qui reçoivent un caillou : la bête s'en remettra
...si çà pouvait servir de leçon à quelqu'un, je dormirais plus tranquille
...la science, en soi c'est joli ; l'appliquer tout le temps et bien, c'est probablement mieux
...dire que je n'ai pas encore tout à fait parlé de la respiration

...je parie que çà vous manquait

...la visée , c'est quoi ?

...une photographie mettant en scène vos espoirs

...jusqu'au lâcher : ensuite, les choses ne vous appartiennent plus

...méditez un peu là-dessus, comme si c'était important : çà l'est !

...juste une petite , pour la route...suite à une judicieuse intervention de notre Webmaster...

...la sagesse, ce n'est pas seulement de se remettre en cause

...c'est de le faire tout le temps

...mais je suis aussi bon que sensible aux sanglots des autres : je vais vous dire la Vérité : je vous ai induits en erreur...de fait, le tir est une affaire simple : percer du carton avec des balles...niveau Maternelle Supérieure, rien de plus

...je vous ai parlé, dans d'autres posts, de l'humilité dont devait faire preuve le tireur
...lecture faite, je persiste et signe
...une fois n'étant pas coutume, lorsque j'ai repris le tir voilà cinq ans, une sérieuse remise en question a été de mise : de l'humilité, j'ai dû en faire preuve à chaque séance ; non seulement il m'a fallu réapprendre des choses fondamentales, mais aussi en apprendre de nouvelles : le pistolet à silex demande beaucoup, et rend rarement la monnaie
... en revanche, en tant qu'école de tir, même si je n'arriverai jamais à convaincre quiconque , je me fais un devoir de le recommander
...en quête d'anciens comme de nouveaux repères, je me suis coaché tout seul
...je reconnais qu'à certaines de mes pratiques, j'ai essuyé pas mal de regards en coin ...par exemple quelques temps durant, je prenais bien soin de noter au sol la position de mes pieds avec de la craie...la chose a deux avantages : retrouver plus vite une position où l'on se sent bien, et en cas de déplacement d'un pied, faire en sorte que l'autre se déplace pareillement, pas plus, mais pas moins : cette règle d'or ne vaut, bien entendu, que si la position est déjà ancrée dans le sol
...cet ancrage, je l'ai toujours cherché, puis enfin trouvé sans brûler un gramme de poudre, mais en montant l'arme vers le 10 les yeux fermés...ensuite, une fois câlé et aligné de façon stable et reproductible, je tirais
...cette approche, en ce qui me concerne, s'est avérée payante : en l'espace d'environ six mois, je suis passé de 70 points par volée à 85, à ma grande satisfaction...après, çà a quand même été plus dur
...si on débute, si on reprend, ou tout simplement si on cherche, pas besoin de s'infliger de faire çà à l'aveuglette : de bons repères bien matérialisés apportent le petit "plus" qui fait gagner temps et énergie, mais aussi efficacité. Je ne me suis jamais dit merci, mais j'aurais dû
...un conseil : si vous passez à l'acte, faites çà très léger : la craie s'incruste très bien dans le béton

Robert R@ndi a écrit:......la visée , c'est quoi ?

...une photographie mettant en scène vos espoirs

...jusqu'au lâcher : ensuite, les choses ne vous appartiennent plus

.

Si si, il y a le tenue après le départ du coup, c'est hyper important

Robert R@ndi a écrit:...par exemple quelques temps durant, je prenais bien soin de noter au sol la position de mes pieds avec de la craie...la chose a deux avantages :

Ah ! Quand même, un point de désaccord avec Robert

En effet, je déconseille vivement cette pratique. Non seulement, si jamais le marquage est fait avec une position un peu de "traviole", ce n'est pas bon ; mais en plus, et notamment lors des disciplines de précision, longue, le corps, pour un droitier, avec le tassement vas se vriller dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (inverse pour un mec normal, un gaucher ) ; ce qui explique pourquoi il faut de temps en temps mettre 2-3 clics en latéral entre le début et la fin du match

Robert ==> c'est quand que tu monte en Moselle ?

: un peu de contradiction, çà fait remonter la tension...
...j'avoue : je n'ai vu les choses que de manière égoiste...mais reprendre les hostilités à soixante carats passés, çà demande un peu d'aménagements, et la craie m'a rendu service...
...un point qui va dans le sens de la remarque du Webmaster : j'ai dû changer de temps en temps de poste de tir lors des premiers mois, car je ne pouvais effacer la craie au sol...et ma position a "évolué" durant ce temps, comme quoi les choses ne sont jamais figées pour l'éternité
...peut-être que suivi de près par un moniteur attentif, je n'en aurai pas eu besoin, mais je maintiens que çà m'a aidé...et aussi corrigé une faute que j'avais souvent tendance à commettre (déplacer un pied -un seul : la cata assurée- en rechargeant) et que je ne fais plus...
...ceci dit, je ne suis pas sûr que certains points précis de technique s'appliquent avec toutes les armes, même si on se cantonne à l'arme de poing : les fautes, parfois grosssières, que je faisais au silex (et au début), je ne les ai pas retrouvées en armes modernes.
...n'étant pas assuré d'avoir tout à fait raison , je ne suis pas sûr d'avoir tout à fait tord

Je n'osais pas intervenir là-dessus (me demandez pas pourquoi je n'en sais rien parfois je suis timide ) mais le sur le coup de la craie le doute m'a habité (j'ai pas voulu la faire celle-là)
En des termes moins avertis que ceux de DD, je me disais : si je me positionne un poil pas tout à fait tip top je peux ne pas m'en rendre compte dès les premiers tirs, au bout d'un petit moment je me sentirais mal posé avec des débuts de tentions ici ou là. Ayant fait mes marques et ayant plein d'autres choses à penser, je camperais sur mon tracé à la craie pensant que ce problème là est résolu et chercherai le problème ailleurs ????

...j'ai dû mal m'exprimer : la craie (si on a déjà une position où on se sent "bien") sert à éviter, encore et surtout, de déplacer un pied plus qu'un autre, tuant ainsi la position chèrement acquise
...une fois le bassin verrouillé, on peut avoir besoin de corriger en dérive, ce qui arrive d'autant que la position est plus et mieux "assise"...auquel cas il est impératif de corriger avec les deux pieds...
...si un seul pied se déplace, soit la position n'est pas bonne, soit elle n'est plus bloquée : déplacer un seul pied change la répartition du poids sur les jambes : le contraire du but recherché.
...il est évident qu'une fois que l'on a trouvé sa position de façon presque définitive, le besoin de commettre cette faute ne se fait plus sentir...je dis presque, car avec le temps, les choses peuvent changer : de très peu , mais quand même...
...pourquoi camper sur les traits dessinés par terre ? ils servent de repère : ils donnent une indication, pas un ordre...je m'en suis servi beaucoup , mais les ai retracés souvent , jusqu'à ce que je n'ai plus eu besoin de les regarder , rien de plus : mon corps avait appris.

Avant, le marquage à la craie était communément utilisé par les tireurs , maintenant dans le manuel de l'initiateur, cela est considéré comme une faute de la part du tireur

...même si je ne le fais plus, à titre rétroactif et amende honorable, je veux bien me frapper sept fois la poitrine en hurlant "je suis coupable" !
...à moins qu'il n'y ait prescription ? ...tout reste à savoir si c'est un crime ou un délit...ma science pénale ne va pas jusque là

Pas de problème en ce qui te concerne, tu es largement acquitté

Ne te flagelle pas Tu es pardonné Robert.

...mais léger-léger...la couche ne neige qui m'environne n'incite guère au travail
...et puis gâcher le dimanche des gens, çà ne se fait pas

...donc, courte et simple :
- une grande inspiration abdominale vous apporte 70% de l'air auquel vous pouvez prétendre
- une grande inspiration poitrinaire 30% seulement

...la première respecte un éventuel blocage de la ceinture scapulaire
...la seconde, non

...où est votre intérêt ? ......(sachant que l'air est gratuit )
...j'ai été sympa, non ?

L'inspiration abdominale, conseillée dans de nombreux sport, notamment l'apnée ...sans aucun doute de bonnes raisons à cela !

...donc, après une courte , une courte ...
...certes, l'auteur ne parle pas de tir , mais ce qu'il dit sur la respiration abdominale concerne les tireurs , et pas qu'un peu : combattre l'anxiété, l'ennemi héréditaire et permanent de notre plateforme de tir, c'est déjà un bon point ; assurer un "mieux vivre" du tireur, c'est un aménagement non négligeable de l'environnement de l'arme...
...cette dernière ne pourra jamais faire mieux que ce que permet le système qui la porte

Respiration abdominale : le souffle sacré

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Professeur de psychiatrie clinique, David Servan-Schreiber a fondé et dirigé un centre de médecine complémentaire à l’université de Pittsburgh, aux Etats-Unis. Il est l’auteur de Guérir (Pocket, 2005) et Anticancer (Robert Laffont, 2007)



“Le souffle est guidé par la pensée, et la pensée est guidée par le souffle”, dit “Le Secret de la fleur d’or”, ancien texte taoïste (1) introduit en Occident en 1929 par Wilhelm et Jung.
Ce n’est pas d’oxygène qu’il s’agit, mais du contrôle de la respiration, fondamental pour la médecine chinoise depuis trois mille ans. Agitée, inégale, saccadée, tout l’organisme basculerait dans l’anxiété. Posée, délibérée, régulière, elle entraînerait paix et repos de l’esprit. La réguler est l’une des clés du qi gong et du prana yoga, dont la médecine occidentale commence à reconnaître la sagesse.
La physiologie moderne décrit deux systèmes nerveux « autonomes » – ainsi qualifiés parce qu’ils ne peuvent être consciemment dirigés.

• Le système nerveux sympathique dirige l’attention de l’organisme vers l’extérieur et le met en état d’alerte : décharge d’adrénaline, accélération du rythme cardiaque, hausse de la tension artérielle et musculaire.
  

• Le système nerveux parasympathique détourne l’attention de l’organisme vers l’intérieur et fait baisser les défenses : flot d’acétylcholine, ralentissement des pulsations du cœur, baisse de la tension artérielle, relaxation des muscles, entraînant un état de calme, portail de la paix intérieure.
  

Il se trouve que notre façon de respirer peut aider l’un de ces systèmes à dominer l’autre à un moment donné. Ainsi, quand l’inspiration et l’expiration sont superficielles et ne font intervenir que la cage thoracique (comme si l’on respirait dans un corset trop serré à la taille), le système sympathique prend les commandes. Rapide, haletante (même sans effort physique), cette respiration réduit à néant ou presque la contribution du système parasympathique. Au pire, elle peut déclencher une violente attaque d’anxiété ; au mieux, nous rendre plus sensibles aux agressions et tentations extérieures (d’où irritabilité excessive, peur et fuite devant un incident mineur, désir machinal pour le premier tranquillisant venu – chocolat, cigarette, bière, etc.).
A l’inverse, une respiration lente et profonde fera jouer le diaphragme qui fait sortir et rentrer l’abdomen avec le va-et-vient du souffle jusqu’au fond des poumons (mains à plat sur vos hanches, vous sentez vos pouces s’écarter de vos doigts à chaque inspiration). Le système parasympathique domine et bloque les effets anxiogènes du système sympathique : la tension du corps se relâche un peu plus à chaque expiration, comme si elle n’attendait que l’ouverture de cette voie pour s’échapper. C’est l’une des portes d’entrée de la méditation et de tous les états transcendantaux. Peur, colère et désirs inutiles s’évanouissent sous la douceur de ce souffle que beaucoup disent sacré.
TOUT PETIT DEJA…
Bébés, nous avons tous commencé par respirer par l’abdomen, pratiquant ainsi spontanément la méthode enseignée dans les grandes traditions spirituelles méditatives et yogiques. A l’âge adulte, en revanche, nous respirons presque tous par le thorax plutôt que par l’abdomen, ce qui provoque tensions et anxiété.

...vous avez lû ? bien ...rendez-vous service : de temps en temps, relisez-le ; c'est le genre de texte qui agit parfois à retardement : la Verité vient par bribes, et finit par s'ancrer dans les neurones , mais maintenant que vous êtes penchés sur votre ordinateur, posez-vous la question de confiance : "comment est ma respiration" ? : votre corps vous donne la réponse tout de suite ...la position est idéale pour bien le sentir, et il n'est pas interdit de donner ses impressions...

...vu l'importance de la chose, mon petit doigt me dit qu'on va en reparler

Et dire que certaines personnes pensent que le tir c'est simple.

Le tir, c'est simple ! Une fois que l'on à intégrés et assimilés les choses compliquées

GUYGUILLON a écrit:Le tir, c'est simple !

... moi, je n'ai rien dit
...si vous devez vous venger sur quelqu'un...

Merci Robert de me jeter en pâture aux membres du forum

...maisnonmaisnon
...si un jour on devait te manger , ce ne sera pas pour çà : je l'ai dit avant toi, et rien ne s'est passé, même pas des gros mots

Tu l'as écris peut être en trop petit, "ils" ne l'ont pas vus

... : si j'avais écrit "gestion de la respiration au tir", j'en sais plein qui seraient partis en courant
...on sait tous à peu près faire la chose : inspirer pendant que le bras armé monte en direction du visuel...

...à commencer par une chose : ce bras monte l'arme mieux pendant une inspiration
...plein de détails entrent toutefois en jeu, et plein de questions se posent...

...quand commencer l'inspiration ? facile : en même temps qu'on décolle l'arme de la tablette

...comment prendre l'air ? facile : par la respiration abdominale

...à quel moment bloquer la respiration ? là, c'est plus compliqué...en général, ils est plus aisé de bloquer en expirant qu'en inspirant (même de très peu)...je pense qu'il s'agit d'un réflexe plus que d'autre chose, mais si quelqu'un a une autre explication...

...en montant un poil au-dessus du point visé, on lâche juste ce qu'il faut d'air pour descendre au bon endroit ; pas de mouvement de bras : il est déjà bloqué, pas besoin d'y toucher : le réglage en site se fait en remplissant ou vidant les ballasts (nos chers poumons ) : très peu d'air suffit pour affiner la chose sans casser la position et ses blocages.
...en marche normale, le temps nécessaire et suffisant pour prendre une bonne visée en apnée est de l'ordre de 3 à 6 secondes...toutefois, on n'est pas tous faits pareils...

...il n'est pas question de vous recommander de faire celà plutôt qu'autre chose, mais de tester : la chose est indolore , et peut être réalisée à peu de frais, sans même mettre les pieds dans un stand
...le remarquable : une fois toute la position bloquée, on peut faire plusieurs cycles inspiration-expiration : l'arme monte et descend, bien dans l'axe ; à chacun de l'arrêter où il veut

...il est évident que si la respiration abdominale vous pose un problème, vous êtes mal d'emblée, mais la respiration, çà se soigne...au sens propre comme au figuré ...d'ici qu'on en reparle

Chris62 a écrit:Et dire que certaines personnes pensent que le tir c'est simple.

Ceux qui n'y connaissent rien pour sur

J'ai dis: Le tir est simple une fois que l'on a assimilé et mis en pratique toute les choses compliquées

comme nombre de choses le tir n'est pas simple ; il demande d'acquérir beaucoup de connaissances et d'expérience ; et ensuite quand on a ce bagage indispensable on va essayer de faire simple, c'est à dire de ne retenir que ce qui est adapté au tireur dans le but de la performance.
Vaste programme, qui en constitue en même temps tout l'intérêt.

Ze Webmaster a écrit:

Robert R@ndi a écrit:......la visée , c'est quoi ?

...une photographie mettant en scène vos espoirs

...jusqu'au lâcher : ensuite, les choses ne vous appartiennent plus

.

Si si, il y a le tenue après le départ du coup, c'est hyper important

... bien sûr qu'on a raison tous les deux !

...moi, j'ai raison : une fois le coup lâché, quelque chose d'irrémédiable s'est produit : vous ne pouvez plus le rattrapper ...même en courant vite
...Ze Webmaster a raison : tout relâchement immédiatement après le départ du coup est un puissant générateur d'embrouilles ...

...on sait même pourquoi : en gros, c'est parce qu'on a un cerveau

...le cerveau travaille vite
...ce faisant, l'entraînement aidant, il va trouver les circuits les plus efficaces pour travailler de plus en plus vite dans une situation donnée
...si vous le mettez sur la voie d'acquérir un mouvement réflexe, il va y arriver ; que vous soyez un bourricot ou un génie, il le fera en mettant plus ou moins de temps , mais il va le faire...

...jusqu'au jour où il ira plus vite que vos désirs : si vous lui laissez la bride sur le cou, il ira trop vite et vous trahira
...souvenez-vous de l'adage "on n'est jamais trahi que par les siens"

...votre cerveau dûment entraîné est capable de commander tout seul un relâchement entre le temps où vous commandez le départ du coup et celui où la balle quitte effectivement le tube : l'infime mouvement qui s'ensuit suffit à faire perdre pas mal de points : vous venez de commettre une faute de tir ; pire encore : cette faute, vous allez avoir beaucoup de mal à la comprendre, et seul un coach expérimenté pourra vous mettre sur la voie de la raison

...donc, si la balle qui vient de quitter le tube ne vous appartient plus , s'entraîner à conserver l'ensemble de la position et la tenue de l'arme une paire de secondes après le départ du coup est une hygiène indispensable : vous couperez ainsi l'herbe sous les pieds de votre cervelle , qui aurait eu tendance à devancer l'appel d'autant que vous êtes plus entraînés (à qui se fier, hein ?)

...un repère : au moment où vous entendez votre BOUM (ou PAN, ou PIF, c'est selon ), vous êtes en position et respiration bloqués : ne forcez pas la mécanique ! prenez juste le temps de penser "c'est parti", puis expirez lentement ...l'arme baisse seule d'environ 45°...relâchez tout et posez tout ou partie de l'arme sur la tablette...profitez du temps mort pour vous ré-oxygéner par d'amples inspirations abdominales...la suite vous appartient ...mais on en reparlera

Tout à fait Robert
Un défaut visible du manque de tenue, et qui confirme tout à fait ce que tu dit sur le fonctionnement du cerveau humain, est observable en tir sur cible électronique

après le coup, il est facile de visualiser l'oeil du tireur (quand ce n'est pas la tête entière) qui, avant l'arrivée du projectile en cible, est déja rivé sur l'écran

Je vous dit pas que il s'agit d'une cible meyton en couleur avec le rouge qui clignote quand l'impact est supérieur à 1.5, l'observation est marrante

Je vais me forcer (oui ça va être un effort au début) a appliquer ce maintien pendant 2 secondes de la visée car je pense en effet que depuis un certain temps j'ai tendance immédiatement après le boom à surveiller où partent les étuis (c'est à dire partout) pour les récupérer plus facilement après chaque série de 5...
C'est idiot de chopper des mauvaises habitudes comme celle-là, où comme celle de sauter sur la lunette pour voir son résultat, ce que je fais aussi en 22LR
Merci encore de tous vos conseils le amis

Pour ma part, un défaut que j'essaie de corriger, après le départ du coup j'ai tendance à laisser retomber le PA un peu trop vite, j'en arrive à me demander si parfois la retombée ne commencerai pas un peu trop top ! ! !

Je vais suivre les conseils de Robert et attendre 2s.

...pour le maintien position + tenue de l'arme après le départ du coup, j'ai donné deux secondes
...dès lors, vous allez vous rendre compte à quel point les secondes "après coup" sont plus longues que les secondes "avant"

...c'est un des effets de la relativité selon Einstein

...ces sottises clairement énoncées , lorsque par votre travail au stand, vous constatez que vous êtes largement dans les clous, rien ne vous empêche de comprimer les deux secondes pour n'en faire qu'une et demi...ou une seule quand vous êtes bien affûtés...mais je ne suis pas sûr qu'il faille descendre en dessous , car la faute de tir est toujours en embuscade : elle ne demande qu'à sévir

...une mini-méditation pour terminer ; la même fébrilité qui vous pousse à tirer trop tôt vous fait souvent "revenir" aussi trop tôt : cette fébrilité nocive se gère...devinez comment ?
...par des exercices de relaxation principalement basés sur la respiration abdominale...bévoui ; le bon travail au stand est un aboutissement : les processus les plus intéressants se mettent en place avant

...la méditation est courte, certes, mais si j'étais moi , j'éviterai fortement de la zapper...

Python a écrit:Je vais me forcer (oui ça va être un effort au début) a appliquer ce maintien pendant 2 secondes de la visée

pour infos, quand je fais des entrainements, je demande au tireur de compter jusqu'à 5 pour se forcer à tenir

Python a écrit:Je vais me forcer (oui ça va être un effort au début) a appliquer ce maintien pendant 2 secondes de la visée car je pense en effet que depuis un certain temps j'ai tendance immédiatement après le boom à surveiller où partent les étuis (c'est à dire partout) pour les récupérer plus facilement après chaque série de 5...
C'est idiot de chopper des mauvaises habitudes comme celle-là, où comme celle de sauter sur la lunette pour voir son résultat, ce que je fais aussi en 22LR
Merci encore de tous vos conseils le amis

Pour cela une bonne solution : tirer au revolver
j'ai commis la même erreur pendant des années ; pas facile d'éviter de regarder la douille sauter et retomber au lieu de tenir l'oeil sur le guidon

Ha ouf je ne suis pas le seul obsédé par ces satanés étuis voltigeurs
Bon prochain tour au stand en plus du reste je compte non plus jusqu'à 2 mais jusqu'à 5

Laisse tomber les étuis et respecte le tenu ! Ce sont les balles qui font des 10!!!!..... pas les étuis

GUYGUILLON a écrit:Laisse tomber les étuis et respecte le tenu ! Ce sont les balles qui font des 10!!!!..... pas les étuis

Tout à fait

...pas plus tard que cet après-midi, je vais m'offrir une séance de basique (vendu exclusivement chez Basique)
...le pistolet à silex oblige à se concentrer sur les choses vraiment importantes...du moins si on veut rester en cible ...et là, pas d'étuis qui te sautent à la figure ; les diverses projections ont lieu en direction des voisins , que je m'efforce de choisir pour leur bon caractère ...

...chemin faisant, quand les paramètres de mes tirs (réglages, mun.) sont identiques d'une fois sur l'autre, j'évite de me servir de la lunette , qui la plupart du temps ne fait guère avancer le schmilblik...c'est très difficile de découvrir une faute de tir sur un ou deux impacts...il est bien plus important d'annoncer ses erreurs avant de les contrôler ; je sais que je suis pas bon , mais je peux dire où çà arrive : c'est difficile, mais çà s'apprend ; il faut de l'attention et de la patience

la lunette (comme les écrans des cibles électroniques) a l'inconvénient d'amener le tireur qui n'y fait pas attention à tirer en privilégiant le résultat sur la technique.

Or seule la technique compte, le résultat n'étant que sa conséquence.

Au club, nous sommes équipés, depuis peu, de caméras et d'écrans, et avant chaque série de tir, je diminue le zoom au maximum, de façon a ne pas pouvoir voir les résultats, même si je lève la tête vers l'écran.

Des caméras qui zoom, des écrans, des rameneurs electriques, du chauffage, un WC et même un lavabo... Ça fait rêver tout ça

Et oui, nous avons énormément de chance. La cotisation aussi ...

...vous allez rire : je n'ai jamais rien sû à propos du mental du tireur

...en des temps reculés où je gardais jalousement la guérite d'une C.R.S. presque italienne , je suis tombé tout à fait par hasard sur un livre qui traîtait du kyudo, le tir à l'arc japonais ; j'ai appris que kyudo signifiait "la voie de l'arc".
...tir pour tir, cet art martial est empreint d'une technique pour le moins tâtillonne (c'est japonais), d'une philosophie très zen (c'est japonais), et d'une formation mentale assez particulière (c'est japonais )

...oui mais...

...la voie de l'arc, si j'ai tout bien compris, est le moyen qu'a le guerrier (ici l'archer) de se projetter dans le corps de l'ennemi : l'archer ne pouvant s'y rendre lui-même, il envoie une partie de lui
...au fond de sa tête, il chevauche sa flèche ; il est la fléche ; la flèche est lui...plus exactement, l'archer n'est pas en retrait par rapport aux flèches qu'il projette ; ces traits sont une part de lui-même...


...cet état d'esprit a quelque chose de très positif dans la pratique : la cohésion...


...entre le moment où la flèche est dans l'arc bandé et celui où elle touche sa cible, le mental de l'archer est présent...j'ai trouvé cette appréhension de la chose un peu surprenante , pour un européen , mais après mûre réflexion, tout celà sonne très juste : être partie-prenante jusqu'à ce que le projectile ait abouti ; cette façon de voir la chose implique un investissement personnel et total...

...pour un tireur au pistolet, l'investissement commencerait au moment de charger l'arme, jusqu'à ce que la cible soit trouée : ne pouvant le faire avec un doigt, le tireur envoie une balle , comme l'archer tire sa flèche : la démarche peut être identique...c'est à l'évidence une prise de contrôle de tout ce qui peut l'être, de A à Z...sans rien laisser au hasard...avec un accompagnement du projectile jusqu'à la cible
...tout celà m'ayant bien plû, je n'ai jamais cherché ailleurs ; mais ceux qui savent peuvent en faire profiter

...je ne prétends pas qu'il s'agisse de LA Vérité : juste une façon de penser : la Voie du Pistolet

J'aime bien cet état d'esprit. Je suis le projectile, je le chevauche, ...
et c'est un 2 .
Dommage, l'on recommence,...

Attention je ne me moque pas. Je suis sérieux en disant que j'aime cet état d'esprit.

J'ai pratiqué le tir à l'arc façon japonaise dans ma période Zen[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] c'est un art ou la voie de la réussite passe par un petit sentier grand comme l'univers

GUYGUILLON a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]... c'est un art ou la voie de la réussite passe par un petit sentier grand comme l'univers

...Guy, je crois que tu parles du tir en général, là

En effet Robert, c'est valable pour le tir en général