les choses qui fâchent : le rebronzage

...à un moment ou à un autre, au cours d'une vie de tireur, on envisage le rebronzage d'une arme pour le moins fânée...

...aux rares exceptions de pièces de collection, à conserver "dans leur jus", une remise en couleurs peut être agréable, sans parler d'une protection certaine au moins de l'extérieur d'une arme.

...en général, cette envie nous passe dès que l'on a demandé à l'armurier du coin "combien çà coûte" ; la raison est très simple : rebronzer prend du temps et de la place ; c'est un tantinet salissant, mais, toutes précautions prises, ne demande pas de connaissances particulières. De nos jours, je ne connais plus d'armuriers qui fasse celà "at home" : tout part à St Etienne, et même si le travail est bien fait, la couleur est lamentablement uniforme, noir canon de chasse.

...ayant pratiqué à moult reprises, à défaut d'extraordinaires conseils, je peux au moins vous empêcher de faire des bêtises.

...il faut savoir que c'est assez long à décrire, aussi, je veux bien me fendre de tout conseil en la matière, voire d'un post explicite, dans la mesure où certains d'entre vous seraient intéressés.

...avant de prendre une décision hâtive, sachez qu'il vous faut de la place et un minimum de matériel de bricolage, ainsi que de la patience...par expérience, cette pratique a tendance à attirer l'hostilité des ménagères , voire des rancunes tenaces : à bon entendeur...

...à titre documentaire, le bronzage à l'intérieur d'une arme est un excellent point de repère par défaut : là où il manque, sur les parties mobiles, ce sont les points où il faut chiader la lubrification ; ces mêmes points sont d'excellents témoins d'usure : à mettre de la graisse/lithium quelque part, il faut viser là en priorité.

Salut Robert, voici un sujet en perspective qui me parait plus qu' intérréssant!!!
Pour ce qui me concerne, ça me chatouille mais je n'ose pas me lancer.
J'ai peur d'abimer les marquages et aussi de louper le bronzage, n'ayant jamais pratiqué.
Parfois je me dit qu'il me faudrait m'exercer sur une vieille pétoire!

Ouaip, ben il s'agit d'une spécialité en armurerie et cela reste du domaine de l'amateur très éclairé !

je connais quelqu'un qui bronze les armes à la couche ou bien au sels, j'ai pris quelque leçons auprès de cette personne ...

Après avoir réalisé le bronzage de 4 armes de poing, je peux dire que cela n'est pas très facile tant les réactions de l'acier sont parfois capricieuses !

Je me souviens d'un GP 35 qui ne voulait pas prendre la couleur ! quel que soit le temps que je le laissais "rouiller", dès que je le laisser sécher après le bain en eau bouillante pendant le temps préconisé; ce dernier "cuivrait" !
je suis allé voir mon ami et ce dernier m'a dit tout simplement qu'il fallait le faire aux sels car l'acier de l'arme devait contenir trop de silice !
N'ayant pas pu vérifier ses dires, j'ai repolis l'arme en prenant bien garde de ne pas écorner les angles vifs et je la lui ai confiée !
Chauffe du bain à la bonne température ...
Dégraissage de l'arme à la lessive Saint Marc . Puis immersion dans le bain de sels chauffés !
Sortie de l'arme et de ses composants passage sous un jet d'eau et huilage de cette dernière avec une huile adaptée !

eh bien croyez-moi si vous le voulez, l'arme présentait des facettes encore un peu couleur cuivrées.
Quoi qu'il en soit, un bronzage au bain de sels demeurera moins résistant qu'un bronzage à la couche!

...chez CARTRY, armurier à CABOURG (14), il y a des produits à bronzer qui, outre le trop fameux "noir de guerre", donnent des teintes un peu moins tarte...

...vous le savez.

Robert R@ndi a écrit:...chez CARTRY, armurier à CABOURG (14), il y a des produits à bronzer qui, outre le trop fameux "noir de guerre", donnent des teintes un peu moins tarte...

...vous le savez.

Bonsoir,
Donc, sorti:
- du plus ou moins noir
- du plus ou moins gris
- du plus ou moins marron
Pas d'espoir de vert "militaire", par exemple ?
Amicalement
Hervé

...pour autant que je me souvienne, à part chez les militaires...

...et encore : les armuriers militaires procèdent par "phosphatage" ou "parkérisation", et vu les différences de teintes, il semblerait qu'il n'y ait pas qu'une seule recette en circulation...je reconnais que traiter une arme en une seule fois, çà pose moins de problèmes qu'un "vrai" bronzage à la couche (entre 4 et 12, c'est selon)...sans parler du brossage entre chaque, du passage au bain bouillonnant, finition au noir de Campèche, et je dois en oublier...

...la seule teinte qui tienne (à peu près) ses promesses, c'est le "noir de guerre"...par exemple, malgré trois recettes différentes, exécutées scrupuleusement, je n'ai jamais pû reproduire la teinte originale "US Ordnance" sur un 11,43...désespérant !

...et le pire, que je ne répèterai pas pour que personne ne se décourage, c'est qu'on peut très bien se faire la main sur une pétoire, avec un joli rendu en fin de course, et avoir une teinte un peu différente quand on en vient aux choses sérieuses, histoire de goûter la fameuse soupe à la grimace

...ceci dit, si quelqu'un sait une liqueur qui donne la teinte d'origine 8mm92 ou DWM 1914, je suis preneur...tant pis pour les N couches !

bonsoir,
je suis sur le point de refaire mon MR73 4" Police ... ce dernier sera bronzé au sels..

Ce traitement de surface; oblige l'armurier à polir la surface des pièces à bronzer de manière glacée et cela peut être réaliser a la pâte à polir, à la différence du bronzage à la couche qui présente la particularité de
ne pas prendre sur une surface polie glacée surtout si cette a été
réalisée avec de la pâte à polir.

Avant de plonger les pièces dans le bain de sels porté à la bonne température, les pièces sont dégraissées en les plongeant dans un bain d'eau bouillante à laquelle il faut rajouter de la lessive St Marc ...

Quant au bois de Campêche qui a une couleur violine, il sert à donner de la profondeur à la couleur du bronzage !

...et le bois de Campêche, je peux te l'affirmer, çà fait une finition au top sur un P38, ou un S&W, et pas sur un 11,43. (ni sur un p08, d'ailleurs)

...pour une arme qui sert beaucoup, je crois que tu as choisi la bonne solution François.

...un collègue de club a récupéré, à l'état d'un tas de rouille, une copie de Remington 1858 faite par Pietta. L'état de cette "chose" était tel que çà s'est retourné dans le bon sens : un démontage total étant nécessaire, toute la finition interne a été reprise, pour le plus grand bien de la mécanique ; l'arme est revenue au pas de tir en grande forme...reste qu'il était carrément vilain, avec un bronzage style camouglage.

...n'écoutant que son courage, mon ami a commandé un bronze douze couches chez Cartry...l'arme a été passée au vinaigre blanc un quart d'heure, soigneusement brossée puis dégraissée au bain moussant.

...la liqueur à bronzer a été passée douze fois sur carcasse/canon et dix fois sur le barillet, qui montait plus vite en couleurs, chaque couche à douze heures d'intervalle ; la cristallisation a été ôtée chaque fois au tampon Jex, mais tout s'est fait à sec...vous avez bien lû : aucun bain après les couches...et le résultat est extraordinaire : on dirait une arme d'époque, à l'état neuf, avec un bronzage passé gris-vert "eau", translucide, du plus bel effet.

...çà m'a paru tellement sympa que je vais me lancer sur un vieux Roger&Spencer 44.

...si vous vous laissez tenter, sachez que ce résultat est peut-être facile à obtenir, mais demande quelques précautions rigoureuses : le fait de ne pas faire bouillir l'arme entre les couches implique qu'à aucun moment le métal ne soit touché avec les doigts ; l'aire de travail doit être exempte de toute trace de gras, même ancienne ; les chiffons utilisés doivent être propres de chez Propre, préalablement lessivés à 90°, et abondamment rincés sans adoucissant.
...il est aisé de fabriquer des anses de manipulation avec du fil électrique : je laisse çà à votre imagination, mais en commençant par une grande boucle qui passe dans le canon, on évite bien des ennuis...

...la cerise sur le gâteau : les liqueurs de chez Cartry ne valent pas cher...et ne pas faire bouillir entre les couches maintient une paix certaine dans les ménages...qu'on se le dise

...l'astuce : celle-là vaut de l'or : vous me règlerez en temps zutile :disposez une série de petits pitons sur le rebord d'une étagère, dans votre atelier ; vous y suspendrez les pièces après avoir passé chaque couche, sans qu'elles ne touchent quoi que ce soit...la qualité de votre bronzage en dépend.

Merci Robert pour tes conseils toujours aussi éclairés

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...il fallait bien commencer quelque part, donc j'ai démonté mon vieux Roger&Spencer ; cette arme a beaucoup de défauts : la fabrication n'est pas au top (Euroarms), il a un âge certain, acheté d'occase "juste pour voir", payé une poignée de clous à cause d'une chambre un peu trop serrée qu'il a fallu rectifier...pourquoi cette folie, me direz-vous ? bonne question ! Il se passe qu'un jour, je l'ai essayé un après-midi durant, et que c'est une machine à dix !
...il est des fois où l'aspect n'est plus tout à fait la priorité.
...la visée est très comparable à mon p08
...restait le bronzage : "un noir de guerre" brillant totalement écoeurant, avec de multiples traces de coups et griffures ; çà ne pouvait pas durer.
...la liqueur commandée chez CARTRY "à l'anglaise", donnant un chocolat tirant + ou - sur le rouge, 15€, sans bain. On verra.
...une demi-heure immergé dans le vinaigre blanc, léger brossage au pinceau souple, et le voilà comme sur la photo.
...vous constaterez que la détente et le chien ne sont pas "venus" : papier de carrossier en vue. Suivant la teneur en carbone des métaux, c'est plus ou moins long. Le séchage au sèche-cheveux emprunté en douce à Madame.
...prochaine opération : installation des fils de cuivre pour manipulations aisées sans toucher le métal, puis passage au dégraissant. A partir de ce moment là, la prochaine fois que je mettrais les doigts dessus ce sera pour huiler le nouveau bronzage.

...donc, pas besoin de vous faire ronger les os et les poumons en manipulant de l'acide chlorhydrique : le vinaigre blanc marche bien même si c'est un peu moins rapide, et attaque moins le métal là où vous n'avez pas envie.
...le chien sera poli-glacé, comme sur un original, la détente jaunie ou bleuie à la flamme, suivant mon humeur.

J'ai hâte de voir le résultat final

Oui moi aussi, Robert fais vite et abreuve nous de photos et d'explications à chaque étape.
Travailles bien!

efficace comme méthode mais c'est quoi les marbrures que l'on voit

...à ce stade des opérations, c'est à dire juste après séchage, les traces sont celles d'une très légère oxydation qui part au chiffon...quand on passe du métal nu sous l'eau, c'est tout à fait normal ; çà va vite lui passer.

voici une photo de mon MR73 rebronzé à la couche. Je n'aime pas trop le résultat !: Je le trouve trop noir de guerre mais bon, il va falloir que ça le fasse !

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les têtes de vis ont été refaites et elles vont être brunies !
A noter la vis de réglage de tension du ressort de rappel de la glissière de rebondissement qui s'est grippée à moitié chemin ...

Je l'ai récupéré hier soir encore couvert d'huile de conservation ! Il faut dire que cette huile est très efficace ...

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vue du canon côté droit

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vue du barillet recouvert d'huile

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vue de la face gauche de l'arme !

Produit utilisé : DEWE

...la voilà, la couleur qui m'a décidé à en changer !

...ceci dit sans aucune méchanceté : juste une affaire de goût...

nous avons les mêmes Robert (goûts) mais malheureusement c'est faiet je n'ai pas envie de recommencer !

Salut Stove, c'est la photo ou bien le barillet est piqué???
Comme j'ai vu et tenu ton MR73, j'ai souvenir qu'il était nickel mais la première photo me met le doute...

Alors ce doit être un effet dû à l'huile...

non, c'est de l'huile pour permettre aux différentes couches de bronzage de se fixer correctement

Ok heureux de voir qu'il est fini.
Le MR73 est un revolver qui a sa place en attente dans mon coffre!!!

voici une autre de mes réalisations !

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il s'agit d'une réplique belge d'un army 60 calibre .44 ! Qui savaient que les premières répliques d'armes à poudre noire avaient été fabriquées en Belgique sous la marque le Centaure !

Je vais essayer de trouver des photos de l'arme pour ne pas dire de l'épave, lorsque je l'ai récupéré !

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...opération à réaliser AVANT de passer les pièces au dégraissant-métaux : des restes de fil électrique font très bien l'affaire en section 1,5mm carré.
...n'oubliez pas qu'à partir du moment "dégraissage", l'arme ne doit plus être touchée par des mains pleines de doigts.
...j'ai déjà prévu quelques chiffons léssivés à 90°, rincés sans assouplissant.
...les vis et autres petites pièces seront manipulées avec des gants-chirurgie, de préférence sur les endroits non visibles une fois l'arme montée.
...quand vous faites vos anses, pensez à l'aspect pratique : elles doivent vous permettre de tenir les pièces sans que çà ballotte trop ; pour passer la liqueur à bronzer, çà va toujours, mais quand on passe le tampon Jex entre les couches, c'est pas évident. Arrangez vous aussi pour pouvoir travailler : faites des boucles amples ; fermer vos boucles en fonction du poids de la pièce : ces saletés-là on tendance à vouloir s'échapper...

...le lieu où vous laisser reposer les pièces entre les couches doit être situé le plus loin possible d'une cuisine : non seulement la chose importune les ménagères, mais une friture à proximité est fortement déconseillée. De même, en cours d'opération, ne nettoyez pas d'arme à proximité, surtout avec un huile en bombe ; pensez qu'un simple passage de crin huilé dans un canon projette en l'air une quantité impressionnante de particules huileuses microscopiques. Toutes les armes connues résistent à une interruption d'entretien d'une semaine : un coup d'écouvillon dans le tube au stand, et on verra plus tard...ou ailleurs...n'importe où, mais pas près des pièces en cours de bronzage !

voici la bête terminée !

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Joli, le voila sans une ride!
Beau travail.

Beau travail
Si tu veux j'en ai une dizaine à rebronzer. Je te les fait parvenir ?

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...poursuivant l'enquête,

...comme vous pouvez le voir (?) sur la photo, les marbrures d'oxyde ont disparu. L'ensemble a été passé à la laine d'acier fine, le célèbre tampon Jex faisant très bien l'affaire, pourvu que ce ne soit pas le modèle "avec savon".

...si je suis un fan du polissage au feutre + pâte à polir, voilà une opération où il faut bien s'en garder ! deux raisons à celà : le mieux est l'ennemi du bien, et la pâte à polir reste incrustée dans le métal, l'empêchant de "prendre" l'oxydation de la liqueur à bronzer. (Ne faites pas les gros yeux : le bronzage n'est qu'une opération d'oxydation esthétique !)

...l'opération suivante va être le passage de l'ensemble au pinceau (bien propre) + dégraissant métaux (*), moment où la présence de doigts sur le métal ne sera plus envisageable avant que le bronzage ne soit terminé. Après ce décapage, tout sera essuyé à l'aide d'un chiffon de coton outrageusement propre, comme je vous l'ai expliqué.

...sur cette fabrication, le chien et la queue de détente sont en acier coulé/rectifié, ce qui m'empêche de les jaunir à la flamme dans de bonnes conditions : je me contenterai donc de polir les parois latérales du chien.

...(*)le dégraissage se fait en extérieur, vu les vapeurs quelque peu nocives.

Vivement la suite, pour voir le résultat

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...là, on est dans le vif du sujet. Vous aurez constaté que la teinte monte assez vite : c'est la première couche, passée avec un carré d'éponge neuve (sans gras garanti). Reste plus qu'à pendre la ferraille genre charcuterie corse. (le goût en moins, hélas)

...à l'usage, il est très opportun de se munir d'une petite baguette (ce fut un crayon), et d'une pince à épiler : la manipulation des vis (et ici des cheminées) avec des gants, je vous laisse imaginer ! si vous y pensez avant d'en avoir besoin, ce n'est que mieux. Par expérience, les vis et petites pièces, ce n'est pas la peine de trop se torturer : une fois traitées, on les pose sur un bois plat ou un chiffon (sans provoquer d'essuyage), et çà le fait.

...ce bronze made in CARTRY se fait en deux parties : 8 couches de liqueur n°1 à 12h d'intervalle et 2 couches ou plus de liqueur n° 2 ; passage au tampon Jex au bout des 12h. C'est donné pour rendre une couleur "chocolat tirant sur le rouge" : je vous raconterai, car voilà un domaine où rien de définitif n'est écrit. La seule teinte qui tient en principe ses promesses est le fameux "noir de guerre"...si on aime et que l'arme s'y prête, c'est top...
...en revanche, si vous voulez vous faire la main sur une reproduction dans le genre du mien, laissez-vous tenter par le gris : j'essayerai d'avoir une photo du Remington de Pietta dont j'ai parlé plus haut : le résultat est fabuleux.

...je l'ai constaté, donc, çà peut vous arriver :

...ici, le chien et la détente de l'arme sont en acier coulé/rectifié ; deux choses : l'ancien bronzage a été particulièrement difficile à ôter, même après une heure dans le vinaigre blanc : faut pas se braquer sur la chose : s'il y a des différences de teinte, çà ne me pose aucun problème métaphysique ; pensez que çà peut être aussi un "plus" dans la finition de l'arme. De même, quand on a affaire à des pièces coulées, avoir un poli-glacé sur telle ou telle pièce est une gageure pour le moins aléatoire, de fréquentes impuretés laissant des traces ineffaçables à la surface du métal, beaucoup plus rarement avec les pièces forgées...

...c'est à savoir avant de se lancer.

Bon courage robert, si tu reussi bien ton bronzage un de mes fiston à 4 ou 5 PN à rebronzer , Je te les envoie

...rebronzer pour autrui, passe encore

...mais qui prendra en charge les frais de mon divorce ???

Pas moi

Bonsoir à tous !
le bronzage aux deux liqueurs et à la couche; a cela de particulier, c'est qu'il faut prendre en compte le degré d'hygrométrie qui est dans l'air !

Tenez, en ce moment le taux est de 60% (si j''en crois la station météo qui est en service dans la maison). Ce qui est pas mal mais pourrait être mieux ! N'est-ce pas Robert ?

Les vis, personnellement je ne les bronze pas, je les brunie !
Comment faire ? Placer vos vis dans un étau sans serrer. Ou mieux, prendre un réchaud à gaz, mettre une plaque en tôle dessus. Mettre les vis à chauffer et lorsque la couleur est bonne, les jeter dans l'huile ...
Avec un chalumeau, les chauffer à la température juste avant qu'elles ne passent au rouge ! Saisir la vis concernée avec une pince et la jeter dans de l'huile moteur.

En fonction de la température vous obtiendrez des couleurs allant du jaune paille au noir foncé !

Bien à vous.

...c'est comme çà qu'on fait les "pièces jaunes" sur le p08...et çà dure !

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...le Remington (copie Pietta) qui parti d'un tas de rouille ressemble maintenant à un vrai vrai. Liqueur CARTRY damas gris, à froid, à sec, 10/12 couches...bel investissement !

Superbe Robert , je te poste les miens demain matin ! Merci d'avance

Bravo, un travail d'artiste!

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...bon, après çà, je ne vous torture plus.

...l'heureux propriétaire m'a fait savoir : c'était son premier rebronzage ; il s'est contenté d'appliquer à la lettre les instructions de la notice fournie par CARTRY, en adaptant au fur et à mesure : là, le barillet prenait la teinte plus vite que le reste : 8 couches, et 10 pour la carcasse.

...pour l'avoir vu avec les yeux, je peux affirmer que les photos donnent certes une idée de la chose, mais l'arme est plus jolie en vrai ! Avec un flacon de liqueur (15€), à vue de nez on peut bronzer quatre armes.

...la balle est dans votre camp

...le passage à la laine d'acier est impératif après chaque période d'oxydation, donc chaque couche : que ce soit l'un ou l'autre, juste un petit conseil entre amis : prévoyez GRAS !

...par exemple un 7,65 genre "Unique" vous mange un tampon à chaque passage, un p08 ou 38 deux ou trois, comme un revolver PN ; bref, plus l'arme est biscornue ou anguleuse, plus vous allez en passer...et entre un bronzage "simple" 4 couches et un douze couches, je vous laisse faire le calcul...mieux vaut le savoir avant de commencer.

...il existe des conditionnements moyennement volumineux très abordables, mais dans tous les cas choisissez la texture la plus fine : le jeu consiste à bonzer, pas à débronzer

...j'espère que vous avez lû avec attention ce que disait Stovepipe à propos du dégré hydrométrique de l'air : çà peut vous éviter des crises de stress ; chez moi, par vent d'est, réputé humide, l'oxydation semble se faire plus vite que par mistral ; je ne sais pas si c'est vrai pour tous les aciers, mais ici et avec ce R&S, c'est comme çà.

...ceci pour ne pas vous faire croire que le processus doit être modifié ou interrompu : j'ai appellé CARTRY, et la méthode d'emploi doit être respectée jusqu'au bout. C'est en fin de course et après passage au tampon Jex, puis essuyage soigneux au chiffon sec que l'on voit si telle ou telle partie a besoin d'une ralonge, en général deux couches, comme sur le Remington que vous avez vu en photo.

...vous avez de moins en moins d'excuses pour éviter de vous lancer

...j'ai terminé !

...vous aurez droit à une photo une fois la chose remontée, un jour...peut-être l'autre...

...vu l'état de l'arme au départ, j'ai préféré chercher un "rendu" voisin d'une arme ancienne dont le bronzage serait passé au tatac foncé, et j'ai été servi.

...un aspect "vieux" m'a été conseillé, ce qui s'obtient facilement en évitant de trop passer le tampon Jex entre les couches. Si ce procédé est parfait pour ce que je voulais obtenir, il est réservé à un certain type d'armes anciennes, et déconseillé sur des armes modernes : la surface devient quelque peu grumeleuse ; pour obtenir un glaçage, il faut poncer énergiquement entre les couches, sans avoir peur de trop enlever l'oxyde...c'est évidemment la raison qui fait choisir une laine d'acier très fine.

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...rien à voir avec l'excellent travail de Stovepipe, mais le but a été atteint : donner à l'arme un aspect "vieux" alors que sa finition d'origine donnait dans le registre "mauvaise copie", sans parler des maltraitances.

...je vous rappelle que pour les armes récentes, le passage de la laine d'acier (douce !) après chaque période d'oxydation est la seule solution (avec beaucoup d'huile de coude) pour éviter cet aspect vieillot qui ne convient qu'à certaines armes. Celle-ci avait trop d'imperfections à corriger en rapport de ma flemme, et un aspect poli/brillant n'aurait fait que les accentuer : donc, vous savez que vous avez le choix, suivant à quoi vous avez affaire.

...ici, pour mon Roger & Spencer, la seule préparation avant bronzage a été le passage au vinaigre blanc (1 heure) ; pour le Remington que vous avez vu plus haut, il y a eu une semaine de travail avant rebronzage, quant au MR de Stovepipe, eh bien demandez-lui...

...quand je ferai mon parabellum, je vous ferai du noir/bleuté glacé...si vous n'êtes pas pressés...

Bonsoir

Sur mon Manurhin MR 73 Sport 5 pouces 1/4 de chez Chapuis.

La poignée anatomique à fait partir du bronzage sur la petite plaque où il y a marqué Manurhin et où il y a les deux vis pour accéder au mécanisme.

J'ai un produit à bronzer à froid.

J'ai voulu en mettre un peu avec un coton tige, catastrophe cela a attaqué le bronzage pourquoi ?

J'ai utilisé ce produit plusieurs fois sur des armes longues (carabine et fusil de chasse) pour noircir des parties où apparaissaient un peu le métal sans problème.

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