un autre pistolet qui tire le 9x23 et bien d'autres munitions avec une culasse non calée !

L'Astra 400 !

Photos sorties du site belge [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


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Astra 600 éclaté.

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On peut voir comment les Espagnols ont réussi à contourner le problème du retard à l'ouverture. La masse de la culasse est telle que l'arme n'est pas belle et présente aucune finesse !

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ci-dessus, un Astra 600.

L'Astra 400 est surnommé le "mange-tout" du fait qu'il accepte toutes plusieurs 9mm : 9x19 - 9mm Largo - 9mm Manlicher ...
A noter que la solidarisation du canon avec la carcasse se fait comme sur les pistolets espagnols de la WW1, tenons/mortaises !

Comme quoi, on peut fabriquer des armes pas cher et qui fonctionnent.

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une très belle photo de l'Astra 400 !

la famille des Astra.

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Certains ne le trouvent pas beau mais je lui trouve du charme, à cause du côté rétro mais aussi par cette capacité mange-tout dont j'avais entendu parlé.

Si je pouvais en trouver un à un prix défiant toute concurrence, je pense que je m'amuserais à faire la demande d'autorisation rien que pour pouvoir mentionner sur la demande d'autorisation tous les calibres qu'il tire sans modification. Il doit peut-être causer un problème à AGRIPPA !

Esthétiquement c'est affaire de goût, perso [img][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][/img]
Techniquement c'est intéressant   
Mais j'aime bien les presses papiers un peu originaux voir exotiques (mon Mikros par ex.) et le petit modèle aux plaquettes rouges me plairait bien   

Merci Stovepipe pour ce post.

que dire du Campo Giro alors ?

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photo prise à la dernière bourse aux armes de Lausanne.

...l'Astra 9 Largo, là, çà me fait plaisir   

...en des temps reculés et bénis où je fréquentais le stand de Montfuron à Marseille, j'ai eu le plaisir d'en tirer un, avec toutes sortes de mun. : à cette époque, on pouvait se procurer facilement toutes les cartouches fabriquées par Gévelot, et cette firme distribuait alors dans le monde entier les calibres les plus étranges, voire carrément improbables   

...je ne me souviens plus ce qu'on a fait passer dedans, mais çà a commencé par le 9 court ; d'autres ont suivi, jusqu'à certains qui secouaient un peu trop pour être honnêtes   

...le meilleur souvenir a été le tir de chargeurs "panachés" en mun., qui donnaient au tir des séries de PAF...PIF...BAM...BOUM...du plus bel effet...

...je crois me souvenir que les seuls incidents de tir ont été en 9 para   ; la précision était honnête, mais ce n'était pas l'objet du débat...

...la robustesse de cette arme m'a semblé à toute épreuve, mais l'absence de verrouillage est le genre de truc à me donner des boutons, dès qu'on accède au 9x19 et plus...

...j'ai gardé le souvenir d'un outil de travail très bien fait, malgré sa prise en main de clé à molette   ; je suis de l'avis de Pascal68 sur un point : à posséder une arme à multiples facettes, autant avoir celle-là, d'autant qu'on doit pouvoir lui concocter des mun. "au poil"    ; cependant, malgré ses "possibilités" pour le moins versatiles, je suis persuadé que celà doit rester anecdotique, et qu'on en tire le meilleur parti avec SA cartouche d'origine...voilà une pièce de collection d'autant plus intéressante que l'on peut s'en servir !

...puisque j'y pense, ce calibre 9mm a priori "mange-tout" réserve dans certains cas des surprises plutôt désagréables...

...on m'a amené dernièrement un Steyr 1912 dont le canon était fendu en sortie de chambre, de manière à la fois perpendiculaire et longitudinale   ; chose étrange, le canon était en un seul morceau... bien entendu, à part changer le tube, il n'y a rien à faire   

...selon les éléments d'enquête   , il semblerait qu'une .38Super-auto ait atterri mystérieusement dans sa chambre, provoquant le désastre...la chambre, bien que gonflée, a tenu.

...en effet, si la 9mm Steyr, identique à la 9mm Largo, accepte la .38 Auto, il n'en est pas de même avec la .38Super-auto, beaucoup plus puissante...or, les deux mun. ont les mêmes cotes...

...je m'interroge sur l'Astra objet de ce post, quant à savoir si une telle méprise serait possible, avec un résultat tout aussi navrant, et j'ai bien peur que oui   , encore l'Astra est-il bien plus solide que le Steyr...mais lui n'a pas de verrouillage...

L'éclaté du Campo Giro. premier pistolet réglementaire dans l'armée espagnole sous l'appellation de modèle 1913.

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[i]Les premiers pistolets semi-automatiques espagnols[i]

Les  provinces basques de Guipúzcoa et Vizcaya. Au début du 20 ème siècle, les villes de Eibar, Elgolibar et Guernica devinrent d'importants centres de production d'armes. Alors que le gouvernement espagnol avait établi des arsenaux d'état pour assurer ses besoins en fusils, les armes de poings, moins importantes, pouvaient être procurées auprès des firmes privées. Cependant, avec l'essors de la demande en pistolets semi-automatiques et l'imminence de troubles internes, cette industrie devint plus rigoureusement contrôlée et finalement seulement trois grandes firmes survivrent à cette évolution : Astra, Unceta y Compañia; Star, Bonifacio Echeverria SA; et Llama-Gabilondo y Cia SA.

Au tournant du 19 ème siècle, les différentes armées nationales commencèrent à s'intéresser sérieusement au phénomène émergent des pistolets semi-automatiques. Pour ce qui concerne l'armée espagnole, après une série de tests organisés par une commission militaire, le pistolet Mars de Theodor Bergmann fut officiellement adopté sous la référence : Pistola Bergmann de 9 m/m Modelo 1903 (qui deviendra Modelo 1908 après certaines modifications). L'Espagne fut ainsi la troisième nation, après la Suisse et la Belgique, à adopter un pistolet semi-automatique pour son armée. Le Bergmann Mars était chambré en 9 mm Bergmann-Bayard (9 x 23 mm) appelé plus tard 9 mm largo en Espagne. Cette arme sera en grande partie produite par la firme belge : Anciens Etablissements Pieper de Liège sous le nom de Bergmann-Bayard.

Parallèlement à l'adoption du Bergmann, un Lieutenant-Colonel d'artillerie, le Comte de Campo-Giro, qui avait d'ailleurs participé à la commission de sélection du Bergmann, développait un prototype depuis 1900 dont un premier exemplaire de démonstration fut produit en 1903 par l'arsenal d'état de Oviedo. En 1910, à la requête de la commission des armes portatives, 25 exemplaires furent construits pour des tests. Finalement, une version simplifiée du pistolet fut adoptée en septembre 1912 sous la référence : Pistola Campo-Giro, de 9mm, mod. 1913. La firme Esperanza y Unceta entrepris la production de 1.000 exemplaires. En janvier 1914, une version modifiée fut de nouveau adoptée par l'armée, le modèle : Pistola Campo-Giro, de 9mm, mod. 1913-16. Comme pour le Bergmann, ce pistolet était chambré pour la cartouche 9 mm Largo. A peu près 1.000 modèle 1913 et 13.617 modèle 1913-16 furent produits par Esperanza y Unceta.

Suivant un arrangement entre le Comte de Campo-Giro et Don Juan Esperanza, à la mort du Comte, les droits et patentes sur son pistolet revenaient en propriété à la firme Esperanza y Unceta. La firme entreprit alors de modifier le modèle original afin d'en simplifier la construction et le démontage. En 1920, Esperanza y Unceta put proposer un nouveau modèle, l'Astra 400, possédant un chien interne et une procédure de démontage similaire au modèle Browning 1910 de la FN de Liège. L'arme fut testée avec succès par la commission de l'artillerie qui conduisit à son adoption officielle en février 1921 sous la désignation de : Pistola de 9 millimetros modelo 1921.

Merci Robert.
Il est toujours aussi agréable et instructif de te lire.

Pascal68 a écrit:Merci Robert.

       j'y suis pour rien !    c'est Stovepipe qui fait si bien le cours  

Pour une fois que je pouvais avoir un aficionado ...!
Las !
Allez bonne journée à tous ...

Excuse-moi Stovepipe.
Passionné par le texte, je n'ai pas vérifié le rédacteur du post.
Tu es toi aussi une mine de renseignements techniques