...très poli...et honnête !

...moi, ce que je vais vous dire, c'est juste pour info ; beaucoup de tireurs-rechargeurs répugnent à toucher aux outils, dans un certain sens à juste titre. Pourtant...

...je recharge de temps à autre deux calibres (300WinMag et 356Win) qui demandent une presse costaud, et la mienne est petite ; outre l'effort demandé à l'outil, divers bruits de râclements et autres, même avec des étuis lubrifiés, devenaient pour le moins lancinants, et après entretien avec moi-même, j'ai décidé d'y remédier.

...comme je vous l'avais expliqué dans un post sur la récupération d'anciens outils, notamment recalibreurs, improprement salopés par des étuis nickelés, j'ai utilisé divers écouvillons en feutre et de la pâte à polir ; en les mandrinant sur une perceuse, çà le fait.

...j'ai donc poli l'intérieur des deux outils à recalibrer, en utilisant chaque fois deux écouvillons différents, un pour le corps de l'étui et un pour le collet...l'olive qui passe dans le collet, je l'ai faite avec le petit feutre du Dremel.

...les outils "tungsten-carbide" de Lee, c'est du solide ! aucune crainte de les abîmer, même en insistant un peu...

...le résultat a été une souplesse dans l'emploi que je ne connaissais pas : j'ai donc décidé que tous mes recalibreurs et expandeurs allaient y passer...même que çà aurait dû être fait depuis longtemps !

...pour les esprits chagrins, moi en premier, un petit contrôle de tout çà au pied à coulisse, mais autant vous le dire, çà ne vaut pas le déplacement : tout ce qui serre ou évase les collets a été largement traité, le résultat est visible à l'oeil nu, mais les mesures restent les mêmes...c'est tout le génie du polissage au feutre : à moins de travailler comme un goret seuls les excédents s'en vont. C'est simple : même si c'était déjà souple, çà le devient encore plus.

...le truc : lorsque vous polissez, repérez à la loupe le sens des marques d'usinage et passez le feutre à 90° par rapport à ces marques : ainsi, vous n'arrondissez que les crêtes agressives...

...et si vous arriver à saloper un recalibreur (utilisez la bonne pâte, quand même !) je rembourse

Cet article et le précédent sont très intéressants.

Peut-on les transposer pour une presse (Lee) qui gratte et grippe malgré plusieurs démontages et nettoyage du piston et de son puits.

Si oui, comment arriver à passer un feutre dans le cylindre (puits) du piston ?

Avec quelle huile ou graisse faut-il lubrifier le piston ?

J'ajoute que je n'ai jamais recalibré avec que des étuis laiton Lapua de .32 S&W, c'est à dire des étuis faciles à travailler, sans efforts pour la presse.

Bonjour,
Sans préjudice de ce que répondra Robert, le nettoyage fréquent d'une presse passe par un démontage complet et l'observation des points de frottement ... ! L'état des surface de l'usinage d'origine peut laisser à désirer.

Sur les presses Lyman et RCBS, de la même manière que chez Redding, l'état des surfaces est bon voire excellent; le prix est en rapport !

Quant à LEE, je ne connais pas. Donc il m'est difficile de porter un jugement. Néanmoins, le plastic et l'acier font souvent mauvais ménage ...
La graisse utilisée ensuite doit être une très bonne graisse (j'utilise de la graisse Wins de couleur rouge) compte tenu des charges importantes que le bélier supporte. La quantité n'étant pas ce qui se fait de mieux, seule les points important doivent être graissés.
Quel est le diamètre de ton puits de bélier ?

la presse Lee (achetée il y a plus de 15 ans) faisait partie du kit anniversery. Elle est en acier pour le piston (bélier) et en matériau plus léger (genre aluminium) pour le corps de la presse, dont le puits de bélier. Il n'y a pas de plastique.Le diamètre du piston est identique à celui de la presse RCBS (Rock chucker) que j'utilise en remplacement.Le puits m'a l'air identique sur les deux presses, mais difficile à comparer car carèné sur la RCBS.Le piston est pouissé par une bielle sur la RCBS et est actionné directement par la base du levier sur la Lee.

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...là c'est un écouvillon "laine" ou "feutre" (en fait du coton) pour carabine 9mm.
...il en existe de toutes sortes et calibres, et c'est bien d'en avoir un assortiment, en n'oubliant pas qu'une fois enduit de pâte à polir, le diamètre se retrécit sensiblement par collage des fibres, donc, prévoir large. On peut bien sûr réaliser l'opération avec le feutre au bout d'un morceau de baguette, quand çà s'impose...il vaut mieux penser à vérifier le sens de rotation de la perceuse avant, parce que si çà se démanche avec l'écouvillon au fin fond d'un puits quelconque, çà peut être moyen-moyen ...

...le recalibreur de 300Mag a été fait avec un 14mm pour le corps et le collet avec un (très) vieux 9mm...par expérience, çà travaille mieux un peu surcalibré...même si les écouvillons durent moins longtemps, mais de très loin, on n'en voit pas la fin au premier coup !

...pour les étuis droits (38, 32...) le calibrage est parfois une simple (mais efficace) bague : comme elle est toujours usinée de façon circulaire, quelques mouvements d'allée-venue lui donnent une fluidité d'emploi remarquable ...

...si quelqu'un a pensé à polir l'intérieur d'un canon lisse (par exemple un pistolet silex), ce qui donne un confort de chargement incomparable, sans parler de la facilité d'entretien, me contacter par MP, j'ai deux très bons tuyaux.

...bon courage !

Et l'homme à poil alors ?

...Stove, si tu veux parler de l'écouvillon "crin", j'ai bien peur que le boulot ne soit très long...mais vraiment très !

non, ce n'est pas çà!

les armuriers utilisent cet outil fait main pour polir les canons des armes lisses !

Il s'agit d'une longue tige d'acier,, genre acier stub qui est fendue dans le sens de la longueur sur une distance équivalente à la largeur d'un bande de papier de verre ! Ensuite le papier est entouré dans le sens contraire de la rotation de la perceuse jusqu'à permettre le polissage des canons ! A essayer tout de même !

Ensuite choisir une petite vitesse sur l'agent moteur et passer la toile partout sans insister ou rester au même endroit

L'essayer c'est l'adopter !

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...donc, les deux trucs à savoir pour polir l'intérieur du canon (lisse) :

- la baguette, portant l'écouvillon, est munie d'une bague coulissante qui sera, durant toute l'opération, maintenue fermement contre l'embouchure du canon : primo, la baguette restera bien centrée, secundo, çà évite de toucher à l'extrémité (le dernier centimètre) du tube, qui doit être fait très légèrement (et pas plus) à la main.

...la baguette est montée comme une mèche sur une perceuse, l'écouvillon bien enduit de pâte à polir "fine" ; on enfonce au fond du tube, on fait tourner deux ou trois secondes et on recommence un peu plus haut, jusqu'à déposer la pâte à polir tout le long du tube, en trois fois çà suffit, puis on polit proprement dit en actionnant la perceuse, avec des mouvements d'allée-venue tout le long du tube, en maintenant la bague bien collée à l'embouchure ; en une minute, le tube est poli-glace.

...s'il s'agit de récupérer un tube ancien et un peu piqué, il faudra insister au plus profond du canon, côté chambre de tir.

...en toute éventualité, à quelques variantes près, on peut procéder à un polissage sur canon rayé, mais c'est plus délicat (quoi que...) Si intéressés, faites-le savoir.

...l'astuce : bien repérer l'enfoncement max. de la baguette, et la remonter d'un demi centimètre, afin que la ferraille de l'écouvillon n'abîme pas la cuvette de tir.

...le dernier centimètre (l'embouchure) du tube est faite à la main, par de simples allées venues de l'écouvillon, et uniquement si c'est nécessaire (pièce teintée, oxydée, voire piquée)...n'oubliez pas que c'est ce dernier centimètre qui détermine la précision ; règle générale, ne pas le toucher, sinon, le moins possible. On nettoie au pétrole ou avec une huile très fluide. Quand le chiffon sort blanc, c'est tout bon !

...pour le bonhomme velu des canons de chasse, sans savoir son nom, j'ai vu faire çà aux Ets Nebraska d'une manière peu orthodoxe : un tampon Jex était dévidé et entortillé dans les crins d'un écouvillon calibré 12 mandriné sur un long flexible : çà donnait un résultat au délà de toute espérance, mais apparemment Charly, le taulier des lieux, avait la main : l'école de St Etienne, çà paye !