Fr3 LIMOUSIN. REPORTAGES SUR LE TIR ET UN PATIONNE D'ARQUEBUSERIE

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ci-dessus réactualisé et vérifié ! ça ne Marche pas. Il faut podcaster à partir du lien ....   !?

bonjour,
pour une fois que l'on ne dit pas de mal du Tir, cela vaut bien un petit coup de pub !
Dans un premier volet le président du club de tir de BRIVE (19100) rappelle ce que représente le tir au niveau mondial. 3ème rang après le tennis et la golf. Sans oublier de préciser que le tir ramène des médailles au sport français. ce dernier point est précisé contre toute attente par le présentateur (nombre de médailles obtenues par les Français)
Puis dans la seconde partie, "les poudreux" du Club font une démonstration de tir et d'arquebuserie.
"Michel" G. que m'avait présenté Amra, lors d'un de mes précédents passages à Tulle fait la démontration de son savoir faire en matière d'arquebuserie ... Il montre à la caméra une de ses nombreuses réalisations, la carabine de  Cavalerie modèle 1743 de la Maison du Roy !

Ensuite, les dernières séquences sont tournées dans le musée de la MAT à Tulle  où un gros plan de la carabine originale est pris. Ensuite l'on peut voir une charmante dame (peut-être la conservatrice du musée) s'adresser à lui pour lui confirmer l'importance de son travail.

Voilà. j'espère que vous apprécierez ce petit intermède ... réjouissant.

Des photos si vous êtes sages !

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De la belle ouvrage,que cette carabine modèle 1743, sortie de l'imagination de Michel.

La monture bois est réalisée dans un magnifique noyer originaire de la Corrèze. Finition poncée-huilée. A comparer avec l'originale qui est présentée dans le reportage

A l'intérieur du musée dans la première vitrine.

On peut noter déjà, l'incongruité suivante sur cette arme qui  demeure une reproduction (au sens de la loi), un stetcher sur une arme montée avec une platine à silex, fusse-t-elle de la Maison du  Roy ! . Bien que cela existât en particulier sur les pistolets de duel ...
Puis il y a la hausse à œilleton et plein d'autres petites particularités.

Michel m"a confié vouloir la transformer en arme à percussion.

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Détails de sa carabine modèle 1743 CHIEN  ARME  ci-dessus et DESARME ci-dessous.
Notez la qualité de l'usinage ainsi que la complexité de l'œilleton.

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Une reproduction d'un pistolet de la fin du 18ème Siècle; Seul et en paire
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Je me calme, pfffffffff.. J'inspire.. J'expire. 

Première partie du reportage :
- Ici on joue pas les cowboys.

Seconde partie :
- pas de duel à l'horizon.

Surtout ne choquons pas les foules 
Je rêve d'un reportage sur le TSV, suivit d'un sur le CAS.

Je n'ai pas mis ce reportage pour souligner les écarts de sémantique d'une jeune journaliste, fussent-ils plus maladroits que méchants, mais pour souligner le travail de l'arquebusier Michel G.

Stovepipe a écrit:, mais pour souligner le travail de l'arquebusier Michel G.

...mission largement accomplie ! Dont acte.

...merci François pour ce post et pour les photos,
dommage que ce reportage ne soit pas relayé sur le réseau FR3 national.

intéressant !

Gabb a écrit:Première partie du reportage :
- Ici on joue pas les cowboys.

Seconde partie :
- pas de duel à l'horizon.

Si tu sort de ce canevas dans le domaine de la com dans le tir, tu vas au casse pipe

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Carabine de Liège calibre 16,7mm  (ci-dessus)" />

Détails de l'extérieur de la platine et de la hausse. Ci-dessous, notez le marquage très original ...


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Notez la qualité du travail toujours présente et le métal que compose la sous garde (laiton) ainsi que l'appui paume !

Rien que de la très belle ouvrage !

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ci-dessus, magnifique reproduction de la carabine de Versailles modèle 1793  entrevue dans le reportage de F3 Limousin.

Un peu d'histoire

Première arme à canon rayé adoptée de manière réglementaire, , sa fragilité doublée par une lourde et NON MOINS fine mise en œuvre en  faisait un type d'arme qui  ne pouvait pas être distribuée au vulgum pecus constituant la troupe. Seuls les très bons tireurs en bénéficiaient.

A ce sujet là, j'avais lu dans un numéro de la GA un article très bien documenté de Georges Cunnington sur un fait de l'Histoire; notamment que l'amiral Nelson fut touché  par une balle tirée à partir des vergues d'un navire Français, déduction réalisée en prenant en considération l'angle de pénétration dans le corps du malheureux, balle tirée par une carabine de Versailles à la bataille de Trafalgar Square. Bataille à la suite de laquelle, l'Angleterre put renforcer sa présence sur toutes les mers du Globe, Napoléon 1er ayant perdu quasiment  tous ces navires dans cette bataille.

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Un mousqueton modèle 1848

Son canon rayé; qui tire droit (99/100 en condition compétition ADF et FFT à 100 m)

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Michel nous présente une reproduction d'un fusil modèle 1777.

Premier fusil français conçu avec des pièces interchangeables alors que le taylorisme se mettait en place en France. Ce Système d'armes fût le dernier avant la découverte du fulminate de mercure et de la percussion qui ne dura que quelques années avant la découverte de la poudre sans fumée de l'ingénieur Paul VEILLE. Précédée du chargement par la culasse du fusil Chassepot avec la grosse cartouche de calibre de 11 mm et le fusil Lebel qui n'acquit en  1886.

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Concernant le système des armes 1777, plus de de 2 millions d'exemplaires fabriqués par la Manu de Charleville-Mézières et d'autres en sous-traitance . Le système d'armes ira jusqu'à se décliner en 18 modèles avant que les révolutionnaires n'en réduisent l'étendue de la gamme.

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NOTEZ LA QUALITE DE LA FINITION !


ci-dessus; vue de la platine 1777 montée sur la reproduction du fusil ... On voit très nettement que la platine vu son entablure dans le bois et la contre platine située de l'autre côté de l'arme, participent à la rigidité de l'arme. Il en va de même pour le canon qui participe à cet effort grâce à ses fixations sur la monture bois.

Quoi qu'il en soit, le système 1777 comme le modèle 1766 sont très connus aux USA car le Roy de France qui n'hésita pas à envoyer la Royale pour livrer des armes aux Insurgés en Guerre contre leur Roi ou en tout cas celui qui se prétendait faire de ces hommes ses Sujets. Cet aspect de l'histoire est souligné par l'exposition dans le musée des armes de Tulle, d'une platine fabriquée à Tulle par PAVPHILE en 1693. Retrouvée à Schenenectady dans l'Etat de New York, elle faisait partie d'une cargaison de fusils envoyée par la France à destination des futurs Américains.

Aux USA, le nom de ce fusil est: CHARLEVILLE MUSKET Rifle

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Ci-dessous vue de  la carabine de cavalerie modèle 1793 de la Maison du Roy avec sa platine démontée.

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Comparez la fixation dans le fût du canon par des goupilles épaulées dont on peut voir sur les photos au montage adopté pour fixer le canon sur le système 1777.
Notez les progrès faits en matière d'armement  sur les montages de canon dans le fût celui-ci étant fragilisé par la baguette en bois qui se trouve logée dessous; l'entablure de la platine rajoutée au différents logements (canon, baguettes ...) rendent l'arme très fragile, avec un rendu de précision adapté au taux d'hygrométrie (au temps qu'il fait en général) ainsi qu'à la chaleur d'un été très chaud et sec.






et vue gauche, côté contre platine

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Notez là aussi la qualité de la finition. La qualité de la réalisation est au niveau de l'arme finie et ses origines.
avec, quelques fois des libertés sur le marquage de l'arme (voir plus bas)

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Toutes les armes sont polies acier blanc. Numérotées. Eprouvées à St-Etienne Gravées de sa Marque personnelle. sauf s'il est sûr qu'il n'y en a pas eu de fabriquées à Tulle.
de toute façon, bien qu'étant de magnifiques joyaux ces armes ne peuvent être confondues avec une arme originale.


Toutes ces armes (originales) peuvent être vues à Salon de Provence au Musée de l'Empéri (anciennes collections R. et J. Bodriot) et au musée de l'Armée aux Invalides à Paris !

Je ne connais pas la côte d'un fusil modèle 1777 en état? Mais je parierai bien sur la somme de  20 000€ pour un original sorti il y a près de 300 ans d'une manufacture française  une reproduction d'arigine ne vaudra jamais autant.

le fusil modèle 1777:

montage à tiroir du canon dans le bois; la modernité de ce montage avec celui qui avait été choisi 30 ANS AUPARAVANT POUR LA CARABINE DE LA MAISON DU ROY


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Ci-dessus, photo de la reproduction du modèle 1777 construit par notre ami Michel. On est pas très loin des systèmes de maintien du canon qui apparaitront à la fin du XIXéme siècle et avec lesquelles nos grands-pères partiront un jour de l'été 1914.

 ci-dessous, le fusil  1777 en pièces détachées.

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Notez une nouvelle fois, la qualité de la finition. Notamment dans l'ajustement des bois au niveau des encastrements des pièces en acier.

Du très beau travail..
Merci pour ce reportage ..ah..les armes anciennes..plus de tracas administratif.

Effectivement, j'ai été pour la première fois dans une bourse aux armes (Les Arcs-sur-Argen dans le Var), il y a quelques jours.

Le nombre d'armes ancienne présenté est impressionnant. Autant pas le nombre que par la diversité.

Gabb a écrit:Je me calme, pfffffffff.. J'inspire.. J'expire. 

Première partie du reportage :
- Ici on joue pas les cowboys.

Seconde partie :
- pas de duel à l'horizon.

Surtout ne choquons pas les foules 
Je rêve d'un reportage sur le TSV, suivit d'un sur le CAS.

Les journalistes du reportage sont de jeunes personnes très sympathiques. Qui ont appréciées la journées avec nous et qui ont peut-être un peu maladroitement fait passer notre message sur les réelles motivations des tireurs sportifs loin des clichés qu'habituellement les médias font de nous.

J'ai mis une note concernant le lien. qui ne fonctionne pas .
J'ai rajouté des photos et du texte dans certains posts.

Ces photos sont maintenant de l'autre côté de l'Atlantique.

Ici :

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Pas toutes encore mais cela ne va pas tarder.

Bonjour à tous
puisque vous êtes nombreux à venir lire ce sujet, je vous propose de voir les méthodes de travail  de Michel G. Nous verrons dans les posts que je rédigerai au fur et à mesure de ma disponibilité, nous verrons disais-je, comment partir d'un morceau d''acier brut pour arriver à l'arme finie, prête à aller tirer au stand, sans vouloir dire que vous saurez faire la même chose après avoir vu les photos

je pratiquerai de la sorte. Estimant qu'il y a 3 grands axes de travail dans cette arme, le canon - la mise en bois, la platine, j'envisage de rédiger un post par axe.

j'ai eu l'occasion de voir la carabine de Michel l'an dernier lors du challenge de St Amand Montrond (si ma mémoire est bonne).
Du grand art. 
Le dioptre à lui seul est un petit bijou.
Merci François pour la suite que tu envisages de donner à cette présentation.

Quelqu'un a-t-il pu podcaster le reportage ? MERCI DE BIEN VOULOIR NOUS DIRE SI CA MARCHE ...

Seconde possibilité. Vous tapez dans la fenêtre ad hoc d'un moteur de recherche "FR3 Limousin édition Limoges 19/20 du 07/03/2016" .
Vous allez arriver à la page voir ou revoir dans laquelle vous est proposée une fenêtre de lecture; C'est celle du journal du jour ou de la veille. au dessous, vous avez 3 fenêtres qui se suivent.
Chacune d'entre elles correspond à une date de diffusion.. Vous pouvez remonter jusqu'au 07/03/2016. vous cliquez sur la date recherchée et vous pourrez lire le reportage.

CONFECTION D'UN CANON DE MOUSQUETON MODELE 1848

Bonjour à tous !
Pour usiner le canon, il faut déjà et au préalable un tour parallèle qui a un passage en broche adapté. Le tour parallèle utilisé ici, possède un passage en broche de 60mm jusqu'à l'arrière du touret un banc qui permet de passer près de 2 mètres entre pointes.

Donc pour confectionner un canon de mousqueton qui présente plusieurs diamètre de la bouche à l'arrière du tonnerre, il faut choisir un riblon d'acier adapté.


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En premier lieu il faut le percer à un diamètre inférieur au sommet de rayures. Car il faudra le terminer en l'alésant (état de surface net). Puis ensuite lorsqu'il aura été alésé, le passer au banc à rayer.
Vous remarquerez :
- que la canon en question, est pris dans une lunette fixe (à la différence d'une lunette à suivre qui nécessite une contre pointe). Le forêt est poussé vers l'avant devant le traînard monté sur empilement qui contribue à le mettre dans l'axe de la pièce à percer.
Le mandrin qui a ses mors serrés sur l'extérieur du canon, le reste du canon étant introduit dans la la broche du tour ;
- que le forêt a  commencé sa pénétration noyé dans l'huile de coupe, pris dans un montage sur le traînard dont la tourelle porte outils a été démontée. Ce qui permet de pouvoir choisir l'avance du traînard en fonction de divers paramètres .
Ce forêt d'un diamètre de 11 mm dit 3/4 de coupe,  d'une longueur de 1,50 m (longueur à percer :1m) du fait de sa forme. Nous pouvons noter la présence d'une forme qui permet aux copeaux de s'évacuer pour éviter tout bourrage qui serait synonyme de collage entre la tête du forêt, les copeaux et l'ébauche du tube .

ça sort ...


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tout battement intempestif au cours du perçage de la tête du forêt amènerait une ovalisation du perçage du canon. Michel dit qu'il n'y a pas de raison. IL faut simplement bien réussir l'amorçage qui se fait avec une fraise spéciale.

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et c'est rond voyez la sortie du forêt ; Géométriquement parfaite !

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Opération suivante:
Tourner l'extérieur du  canon et laisser assez de matière pour usiner le tonnerre du canon à la fraiseuse ...

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La photo au-dessus montre que notre canon a subi des transformations durant la nuit

- Fraisage de l'extérieur du tonnerre
- Usinage de la chambre qui contiendra la charge utile pour propulser une balle en plomb de calibre 12 mm ...
- Filetage de l'intérieur de la chemise qui portera le bouchon arrière (chargement par la bouche du canon donc la chambre est borgne)

- Le moment où la photo a été prise, c'est l'instant où la fraise perce l'emplacement de la chemise. Laquelle sera percée du trou d'évent. Ce dernier permettra à l'amorce de transmettre le feu à la charge et la dégflagration de la charge de poudre de la provoquée par l'écrasement de l'amorce.

Il ne faut oublier le taraudage qui permettra de monter la cheminée sur laquelle le tireur pourra mettre l'amorce

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Maintenant, le banc à rayer !


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Combien de temps a passé notre arquebusier sur le canon ?

2 à 3 semaines sont nécessaire pour en arriver là. 1 à 2 semaines sont nécessaires pour rayer le canon. Voire plus !
Tout dépendra du profil des cloisons des rayures choisis et surtout adaptées au calibre de l'arme ...

N'étant pas autorisé par le Maître à divulguer ses petits secrets, je m'arrêterai là en matière de description de l'opération.

Demain, nous avons beaucoup de pain sur la planche.

Confection de la platine.
De la contre platine.
Usinage et forgeage du chien

CONFECTION D'UNE PLATINE EN FAISANT APPEL AU SYSTEME D

ci-dessous, la platine qui n'a pas encore ses formes extérieures est ici présentée avec les pièces des mécanisme de détente dont la noix. (pèce principale)

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Comment arriver à positionner touts les trous d'axe qui permettront d'avoir une platine  qui soit aux normes et aux tolérances d'aujourd'hui ?
Simple ! Prenez la Gazette de armes, n° spécial sur l'Evolution de la platine du fusil réglementaire en France; dans ce numéro, des dessins des diverses platines qui ont traversé le temps, à l'échelle 1/2 qu'il faudra ramener à l'échelle 1 et le tour est joué, vous pouvez vous confectionner un gabarit en carton en l'absence d'un outillage adapté que ne manquerait pas de se constituer toute personne qualifiée et autorisée par le Roy qui envisageaient de faire commerce des armes.

On peut noter que le premier trou percé est celui du marteau (chien). C'est normal, tous les autres sont côtés à partir de ce dernier !

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Quelques pièces complémentaires.

Une ébauche du sabot de crosse (belle petite pièce de mécanique) coudé à chaud. Reste une bonne partie de lime.

Souvent, ces pièces de garniture étaient données en sous-traitance à la population alentour, qui se voyait ainsi offrir un complément de revenu intéressant  .

Seuls l'usinage du canon et de la platine (encore que son ébauche pouvait être sous-traitée), la mise en bois ainsi que quelques pièces, étaient du domaine de compétence du Maître et de ses disciples; Puis il y avait l'assemblage, l'ajustement en pratiquant la relime.

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Le Chien

Fraisage de la pièce et mise en forme par une chauffe (voir la photo) et une torsion qui permettra au chien de venir frapper l'amorce bien  perpendiculairement à la cheminée.

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SON FORGEAGE

Ici, on peut voir le chien qui est en instance de voir la tête de frappe être ramenée dans l'axe du canon de l'arme

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usinage d'un battant de crosse pour la carabine de Liège. en laiton

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Mise en forme de la sous garde et du pontet !

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Loin de moi l'idée de vouloir faire ici de l'exhaustif !
Ce qui me convient au contraire, c'est de pouvoir souligner la qualité rendue du travail d'un passionné de l'arquebuse qui a transmis à notre génération un savoir-faire acquis au cours des années
Car il faut bien se replacer dans le contexte du moment. la force motrice n'était pas celle de la fée électricité mais celle  de la rivière, du ruisseau qui serpentait auprès de l'usine
L'outillage utilisé souvent réalisé de la main du Maître armurier dans une qualité bien moindre que celle dont bénéficie les concepteurs et réalisateurs de l'outillage  d'aujourd'hui.

Toutefois, aucune époque ne manque dans ce que nous avons nommé les chefs-d'œuvre. Aboutissement d'une très longue carrière, ces hommes (ou ces femmes dans d'autres domaines) ont reçu comme une bénédiction dans  leur berceau. Il y a dans les musées français (déjà cités), au musée de la chasse à l'Hôtel Guégueneau à Paris des armes d'apparat qui ont été conçues et réalisées avec un tel talent et si peu d'outillage  que l'on est forcé de se dire, ces gars-là étaient très doués voire plus !
Michel a su, tout en respectant le travail de nos aînés, reproduire des objets qui demeureront des reproductions certes, mais avant tout des objets appartenant à notre patrimoine  s'inscrivant dans notre temps (contemporaines, si je peux m'exprimer ainsi) et conservant ainsi leurs  rusticités mais avec le petit plus dû à la modernité de l'apport de l'outillage d'aujourd'hui !

demain ou peut-être aujourd'hui, les suite et fin de cette présentation qui m'a permise de rentrer dans l'Histoire de l'armement Français du XVIIIéme et XIXème siècles !
A la suite, je vous donnerai des infos sur les envies de notre Arquebusier (notamment le passage du silex à la percussion pour la carabine modèle 1743), peut-être un fusil de boucanier pour faire honneur aux concepteurs de ces fusils marqués X... à Tulle qui arrivaient aux comptoirs des fournisseurs et servaient de monnaie d'échange là-bas, en Nouvelle France, avec les Indiens d'Amérique et autres trappeurs.

pour en savoir un peu plus sur ce propos qui ne peut être que liminaire, tapez dans la fenêtre d'un moteur de recherches : le fusil de Tulle en Nouvelle France et découvrez ... §

La mise en bois

Nous l'avons déjà dit, nous le répétons, les conditions de service et de stockage ont beaucoup évolué. Un bon bois est un bois qui est bien sec si possible qui a passé pas mal d'années dehors aux quatre vents. D'une essence dure et ferme à la réaction de l'outil souvent à main, lorsqu'en plus il possède un veinage de qualité, tout est réuni pour embellir l'arme à laquelle il est destiné.

Pour le montage bois de cette arme, Michel a choisi du noyer de la Corrèze non pas qu'il soit meilleur qu'un autre, mais parce qu'il a l'habitude de se servir toujours au même endroit.
La crosse a été sciée et tracée pour la rapprocher au maximum de sa forme définitive.

Ci-dessous, début de défonçage du fût de la crosse. C'est là que le canon doit être disponible pour l'ajuster une fois terminé. Celui-ci est fixé sur la monture bois à l'avant sur la pièce qui se trouve sous la sous-garde, encastrée dans le bois (voir la photo suivante) et par les différents mode de fixation que l'on peut rencontrer en fonction des modèles d'arme. Deux autres vis participent dans le plan horizontal à la fixation du canon, ce sont les deux vis de la platine qui viennent se visser dans la contre platine.

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ILLUSTTRATIONS DE NOTRE PROPOS EN PHOTOS.

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Ici, on peut voir la fraise entrain de détourer le logement de cette pièce que nous appelleront le pied de fixation.

Remarquez que l'usinage de l'entablure de la platine est terminé et que la rigidité du bois s'en voit mise en interrogation.

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Ici le conducteur de la machine outil est entrain d'affiner l'usinage de l'intérieur du fût du canon. on peut noter que le trou de passage de la baguette d'enfoncement du projectile est percée (en partie) cette arme nous vous le rappelons est mono coup et se charge par la bouche.

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Une difficulté supplémentaire.

La baguette de chargement du projectile qui doit se loger dans le fût est longue.
Compte tenu de la longueur de l'arme, nous avons à faire à un mousqueton moins long qu'un fusil, la souplesse de l'acier utilisé pour la confectionner, il va falloir faire obliquer le forêt de 10 à 15° vers la contre platine pour que le bout de la baguette reste dans le bois. là pour le commun des mortels, c'est du quasi impossible ...

Encore un tour de main de notre Arquebusier que l'on voit ici entrain de percer ce logement dans le fût du canon de l'arme.

Une dernière photo.

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l'arme est quasiment terminée. Elle est même montée. La contre platine est en place fixée à la platine par les deux vis transversales.

Vous remarquerez que malgré le fait que cette arme doivent servir dans la troupe (dans l'absolu), le bois choisi présente des veinures non négligeables. ces dernières vont ressortir lors de la mise en couleur du bois par un poncé huilé, qui donnera un magnifique fini !

La forme de la crosse est dite à la Française ..

Voilà, ce sera mon dernier propos pour l'instant sur le travail  de MIchel G. que je remercie pour m'avoir permis de rentrer sur la pointe des pieds, dans son petit monde. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Michel n'est pas un professionnel au sens précis du terme. C'est un retraité de l'Armée.
Il ne travaille que pour assouvir sa passion et ne réalise que des armes pour lui et pour  tirer avec aux différents championnats officiels organisés par les arquebusiers de France et la FF Tir.
Bonne lecture.

François L.
Cette dernière photo ne m'appartient pas ne m'appartient pas; je l'ai trouvée sur le Net en cherchant une photo de la fameuse platine franco-américano-française exposée au musée de Tulle. je n'en ai pas trouvé.
Cela va venir. MICHEL M'A PROMIS UNE PHOTO !

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...je suis ce post assidûment ; la qualité du travail est époustouflante

...j'ai le bonheur de connaître un autre monsieur qui possède ce même talent ... un temps, pour certaines des armes qu'il a fabriqué, c'était mon regretté beau-père, un artiste sur bois, qui sculptait les crosses.

...j'ai eu le plaisir de voir un pistolet à mèche japonais, un Tansuzu, fait de A à Z, qui pourrait figurer dans les musées les plus côtés

...et la chose la plus étrange, c'est que cet artiste-armurier est aussi un Michel G.

sur le fond Robert que penses-tu de l'article ?

j'avoue qu'en tant que non initié, la pièce présentées est d'une beauté et finition admirable!

Chapeau bas!

Michel dit qu'il aime beaucoup son mousqueton §
Il est vrai que pour l'avoir eu en main, je le trouve magnifique tant au niveau finition polie glacée (on ne se préoccupait pas beaucoup du repérage par l'ennemi lors des déplacements et des éclairs inhérents au soleil, qu'au niveau de sa précision (voir la cible rajoutée sur le forum)!
Perso, je lui préfère la carabine de la Maison du Roy !
Plus fine et surtout montée sur un bois de très bonne et belle qualité ...

...cher Stovepipe, ton article donne un excellent aperçu du travail et de sa valeur, à tous les sens du mot.

...pour être franc, il a une lacune que ni toi ni personne ne peut combler : ce genre de travail demanderait à être filmé, sous forme de documentaire, ce qui ferait monter en flèche l'appréhension des énormes difficultés, à chaque étape de la construction.

...mais rassure-toi : c'est déjà très bien de faire toucher du doigt une telle fabrication, cerise sur le gâteau d'un travail d'artisan à multiples facettes.

...comme quoi, en cherchant, on trouve des virtuoses insoupçonnés, et un GRAND MERCI de nous faire partager ce talent !

Très bien ton article François.

Je t'envoi un MP pour ce que tu m'as demandé.

bonjour à tous.

Hier, j'ai eu Michel au téléphone. Il m'a donné quelques infos sur ce thread . Tout d'abord, il m'a indiqué qu'il n'était pas très fort en informatique.
puis, il m'a soufflé le fait que j'avais fait une erreur sur l'année de la carabine de VERSAILLES. 1793 au lieu de 1743. Erreurs aussitôt réparées.

J'en ai profité pour changer ou rajouter quelques phrases dans tout le sujet pour améliorer la compréhebnsion du lecteur ...

Sa décision est prise, il va réaliser un fusil de chasse du XVIII ème siècle et pas n'importe lequel ! Un fusil de boucanier pour faire un pendant à la fameuse platine conservée au musée des armes de Tulle ...

je vous tiendrai au courrant de l'avancement de ce projet car, bien conscient de la difficulté que peuvent rencontrer les non-initiès à la mécanique générale avec ses termes et ses techniques, il a l'intention de faire un petit film ...

A SUIVRE !

C'est parti pour la réalisation d'un fusil de chasse calibre 28 (nombre de balles sphériques  que l'on pouvait couler dans une livre de plomb du Roi)
Un fusil dont le calibre sera du calibre 28 soit à peu près 14mm de diamètre (un calibre 12 moderne fait un peu plus de 18mm en diamètre) fusil donc qui sera monté d'une platine identique à celle dont je vous ai parlé ci-dessus ... et que je vous mets ci-dessous. Le canon qui fait plus d'un mètre, est déjà en réalisation chez un tourneur du coin. Malgré la longueur du banc de son tour, il ne passait pas


La PLATINE du XVIIème Siècle retrouvée dans l'Etat de New-York

Une photo du Mousqueton 1848 avec un très beau groupement en compète réussi par MIchel !

cette photo, que j'ai décidé de publier malgré un léger flou, montre que tous ses "outils" fabriqués, nonobstant le qualité de la précision des armes qu'il fabrique est doublée (accompagnée ...) par une précision qui demeure toujours présente. Que ce soit avec un canon rayé comme avec un canon lisse !

Je lui ai fait une demande pour assister à un rayage de canon ... son banc à rayer, est fin prêt. Reste à affûter les grains !

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Remarquer la petite cible carabine utilisée à 100M pour tirer 13 balles. le score obtenu comprend les 10 meilleurs impacts ,,,

En ce qui concerne le rayage des canons, il faudra que je vous fasse un petit topo sur le vocabulaire spécifique que l'on emploie lorsqu'on travaille dans la canonnerie.

Impressionné par le carton.
Les fusils de cette époque ne devaient pas être aussi précis... (?)

Ango a écrit:Impressionné par le carton.
Les fusils de cette époque ne devaient pas être aussi précis... (?)

...et pourtant ils l'étaient !

...mais pas que : probablement plus

...beaucoup d'astuces, de "détails" et autres maniaqueries si utiles se sont perdu au cours des âges

...j'ai eu l'occasion il y a quelques années d'essayer trois armes pour le moins blanchies sous le harnais : un Remington 1858 et un pistolet "de tir" Gastine Renette, tout deux d'époque, bien dans leur jus ... avec en prime un fusil "à bisons" Sharps : à 100m, une fois la fumée dissipée, çà interpelle ... les deux armes de poing sont déjà montées sur le podium, tant aux CDF que chez les Arquebusiers, et les cartons dont ils sont capables pourraient bien faire des jaloux parmi les armes modernes

Les pièces faites pas Michel sont très proches de ce qui ce faisait et il y met un point d'honneur. Une anecdote : un jour il me présente une très belle pièce et me dit "le problème c'est qu'elle n'est pas précise". 

Ah bon comment cela se fait-il ?

En fait à l'époque c'était son défaut.