Les simulateurs de tir

Je vous propose un petit article sur les simulateurs de tir, publié sur le blog du T.O.S. :
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Les simulateurs de tir

Les produits conçus par Rika, Scatt ou Noptel fonctionnent sur un principe constant : fournir au tireur la représentation graphique du point visé par son arme et de son point d'impact au moment du départ du coup.
Le fonctionnement interne est de deux types : soit un récepteur placé sous l'arme analyse des faisceaux envoyés par le porte-cible, soit l'arme comporte un emetteur-récepteur qui se positionne par rapport à une cible dotée d'un dispositif réflecteur. Ce positionnement dans l'espace est complété par la détection du départ. Le mouvement du percuteur, en tir à sec, est repéré dans le temps par un micro-accéléromètre.

Les informations recueillies sont traitées par le biais d'un logiciel. En plus de la représentation graphique classique, les valeurs statistiques sont très nombreuses (peut être même trop).
Elles indiquent en général :
- la stabilité de l'arme au moment du tir (souvent dans la dernière seconde avant le départ) ce qui est utile pour relativiser une perception d'instabilité.
- La tenue après le départ du coup.
- La qualité du lâcher en se basant sur un indice établi sur la détérioration de la stabilité au moment du départ (dans les deux derniers dixièmes).
- La distance moyenne entre le point visé et le centre de la cible en fonction du temps. On parle parfois de courbe de coordination.

Les avantages de ces produits résident dans leur objectivité. Un tireur visualise aisément sa stabilité ou son instabilité. Un dix « proprement » tiré se reconnaît facilement. Un dix « à l'arrache » aussi. Autres éléments à prendre en compte, on économise quelques cartouches et on peut s'entraîner chez soi en tir réduit.

Les inconvénients peuvent résider dans les difficultés de réglages (pour faire coincider la visée de l'arme et la « visée » du simulateur) et le poids ajouté à l'arme (surtout au pistolet).
Les autres problèmes viennent en général du tireur ou de l'entraîneur. A force, on finit par oublier certaines réalités du tir : la réaction de l'arme au départ du coup, l'imprécision relative des munitions, le temps normalement mis par le projectile pour quitter le canon, le vent, etc.... Sur un simulateur, il faut bien penser qu'un 10.2 peut parfaitement être un 9 en tir réel.

De plus certains techniciens font une analyse simienne des résultats obtenus. J'ai en mémoire le cas d'un tireur dont la courbe de coordination se dégradait toujours quelques dixièmes de seconde avant le départ du coup. La solution fournie par l'encadrement était de le faire tirer avec des séquences plus courtes. Le problème, probablement occasionné par un parasitage lié à son lâcher, s'était juste décalé dans le temps mais demeurait parfaitement visible dans sa nouvelle courbe de coordination.

Bon, pour finir, un peu de pub, mais nous avons au club un Noptel sport, depuis plus de 10 ans, et il marche encore parfaitement. En plus, on peut faire du tir réel à 50m avec le prisme déporté fourni.

Dans mon ancien club nous avions un simulateur, celui de Denis. J'ai réussi à prouver à certains que la pression du doigt pouvait être analysé très finement. Perso, j'en ai retiré que des satisfactions. Mais par contre, je pense que ce genre de produit ne s'adresse qu'à des tireurs expérimenté.

J'ai eu des désastres sur des novices

DD, cela correspond à mes mises en garde sur l'analyse des données fournies.

Milouze a écrit:DD, cela correspond à mes mises en garde sur l'analyse des données fournies.

Tout à fait, pour analyser, il faut un minimum de connaissance sur un tout petit rien mais qui est très em...... le lâcher